Blue dit : - Je me suis pris quelques scuds de la part d'éditeurs ou d'auteurs/artistes, même lorsque la critique était globalement bonne (il y a même un rigollot qui a entamé des démarches juridiques alors que la critique était bonne).
Il serait pas là aussi le plus gros problème? ça fait le 3eme média que j'entends dire qu'il on eu des sérieux problèmes lors d'une critique...
depuis le début ce qui m’informe en nouveautés j2s c’est : - les articles ludovox - les vidéo de parties sur tric trac (beaucoup moins depuis qq années)
et sur le j2s en général - les articles ludovox - les podcast de proxi-jeux et radio des jeux
Perso, les YouTubeurs / influenceurs j’ai décroché au bout de 2 videos. Je n’y vais que pour confirmer / informer un avis déjà bien affirmé.
Pour les vidéos-regles YouTube c’est top ( yandrev et jean Michel gros jeux )
Personnellement, j’aime bien (ou plutôt “aimais”, parce que cela fait longtemps que je ne l’ai pas regardé) ce que fait Jeu DésCouvre. En l’occurrence, j’ai souvenir de critiques négatives sur certains jeux où il faisait clairement ressortir les points noirs. Mais j’ai aussi souvenir d’une séquence très tendue avec Léonidas Vesperini qui lui reprochait à demi-mot son manque d’enthousiasme pour Reichbuster et qui lui faisait comprendre qu’il aurait bien voulu qu’il le prévienne avant de publier sa vidéo !
Bref, le métier d’influenceur / critique est difficile (pas uniquement dans le domaine du jeu de plateau). Personnellement, j’ai la même approche que Baraxis; quand je veux me renseigner sur un jeu, je ne vais pas chercher des vidéos d’unboxing ou d’avis, je vais plutôt voir des vidéos de parties. C’est le meilleur moyen de voir si c’est pour moi ou non !
Je précise également que j’ai la chance d’avoir dans ma ville deux boutiques dédiées aux jeux, avec deux professionnels de qualité et qui commencent à connaître mes goûts. Et ça, ça remplace tout ce qu’Internet peut compter !
A titre personnel, quand j’envisage un jeu qui semble me plaire, je me focalise surtout à recueillir les aspects et critiques négatifs. Ce qui paraît bien est acté puis conforté, par exemple en regardant des youtubeurs, mais ce qui peut freiner l’enthousiasme est à rechercher aussi pour éviter les déceptions. Je sais que par exemple, que je suis moyennement sensible aux critiques sur la longueur de la mise en place, très peu sensible aux critique sur la complexité des règles, etc, etc… Pour prendre un exemple concret, j’ai acquis et joué à Unmatched, uniquement d’après le bouche à oreille des réseaux sociaux (avec très peu de critiques négatives), alors que je me suis emmerdé en y jouant et que ça m’a pas accroché. Le jeu a été revendu. Autre exemple, je ne partage vraiment pas la critique récurrente sur Mage Knight de la complexité des règles et d’un livret de règles imbitable.
Lucky30 dit : C'est un peu comme: "C'est vrai la suspension est un peu raide. Vous avez vu la ligne quand même, et la couleur elle en jette ah c'est fou! Deux mois plus tard l'acheteur conduis la voiture et dit: "merde elle est quand même raide la suspension"
L'acheteur avait l'information, il a acheté en connaissance de cause.
Lucky30 dit : je constaté ça il y a peu en visionnant quatre vidéos sur trois jeux de même genre pour en choisir un. les trois vidéos étaient intéressante mais au final après visionnage j'étais toujours aussi indécis. Les trois jeux paraissaient tous excellent. Après c'est peut être le cas. Du coup je n'en n'ai acheté aucun.
Sinon il parait qu'il existe des forums pour discuter des jeux avec d'autres joueurs.
Blue dit : - A Jedisjeux, il y a toujours eu assez de membres pour qu'un jeu qui ne plaise pas à l'un puisse plaire à un autre. Des jeux foncièrement mauvais, il n'y en a pas légion et on trouve toujours un membre pour traiter un jeu. Par exemple, on me donne dead of winter à traiter, je lui met la pire note car pour moi, ce jeu a tous les défauts que je déteste dans un jeu, alors qu'en voyant les fans, ça ne semble pas être le cas.
Si le jeu ne te plaît pas (parce que tu lui trouves des défauts, pas parce que tu n'aimes pas le genre), il n'est pas illégitime d'écrire une critique négative dessus, même s'il plaît à d'autres.
Ben, à partir du moment où on est entièrement bénévole et qu'on fait ça par plaisir, je ne comprend pas l'intérêt de se forcer à faire un truc déplaisant. C'est beaucoup de temps, il faut que ce soit agréable et je ne suis pas assez prétentieux pour détruire un jeu sur une seule partie qui était peut être foirée pour des raisons autre que le jeu lui même. Si c'est pour avoir la critique négative 6 mois après la sortie, quel est l'intérêt ?
Si tu veux une vrai critique au moment de la sortie d'un jeu, il faut faire appel à du professionnalisme et non à du bénévolat. C'est la raison pour laquelle une partie de l'équipe de jedisjeux a fondé Luduvox. Shanouillette désirait à juste titre professionnaliser son poste, mais ceci voulait dire professionnaliser le backoffice, et l'équipe n'était pas prête à ça. A ma connaissance, Ludovox est unique sur ce point.
Sans jamais rien payer, il faut se contenter des bénévoles qui choisissent les sujets qui leur plaisent ou des influenceurs rémunéré par une critique positive (et tu ne sauras jamais réellement la différence).
Blue dit : - Je me suis pris quelques scuds de la part d'éditeurs ou d'auteurs/artistes, même lorsque la critique était globalement bonne (il y a même un rigollot qui a entamé des démarches juridiques alors que la critique était bonne).
Il serait pas là aussi le plus gros problème? ça fait le 3eme média que j'entends dire qu'il on eu des sérieux problèmes lors d'une critique...
C'est assez anecdotique, mais quand ça arrive, ça fout un gros coup au moral. La plupart du temps, c'est par mail ou téléphone, le coup de la menace de tribunal est unique de la part d'un éditeur (et d'autant plus délirante que la critique était globalement positive).
Après on a eu des associations qui nous ont envoyé des mises en demeure pour le nom de jeux qu'on avait en fiche (rorschach et pegasus bridge). On s'est contenté de retiré les fiches, car nous n'avons pas les moyens d'aller au tribunal alors que nous étions dans notre droit en tant que média d'information.
Blue dit : - A Jedisjeux, il y a toujours eu assez de membres pour qu'un jeu qui ne plaise pas à l'un puisse plaire à un autre. Des jeux foncièrement mauvais, il n'y en a pas légion et on trouve toujours un membre pour traiter un jeu. Par exemple, on me donne dead of winter à traiter, je lui met la pire note car pour moi, ce jeu a tous les défauts que je déteste dans un jeu, alors qu'en voyant les fans, ça ne semble pas être le cas.
Si le jeu ne te plaît pas (parce que tu lui trouves des défauts, pas parce que tu n'aimes pas le genre), il n'est pas illégitime d'écrire une critique négative dessus, même s'il plaît à d'autres.
Ben, à partir du moment où on est entièrement bénévole et qu'on fait ça par plaisir, je ne comprend pas l'intérêt de se forcer à faire un truc déplaisant. C'est beaucoup de temps, il faut que ce soit agréable et je ne suis pas assez prétentieux pour détruire un jeu sur une seule partie qui était peut être foirée pour des raisons autre que le jeu lui même. Si c'est pour avoir la critique négative 6 mois après la sortie, quel est l'intérêt ?
Sans jamais rien payer, il faut se contenter des bénévoles qui choisissent les sujets qui leur plaisent ou des influenceurs rémunéré par une critique positive (et tu ne sauras jamais réellement la différence).
johangel dit :A titre personnel, quand j'envisage un jeu qui semble me plaire, je me focalise surtout à recueillir les aspects et critiques négatifs. Ce qui paraît bien est acté puis conforté, par exemple en regardant des youtubeurs, mais ce qui peut freiner l'enthousiasme est à rechercher aussi pour éviter les déceptions. Je sais que par exemple, que je suis moyennement sensible aux critiques sur la longueur de la mise en place, très peu sensible aux critique sur la complexité des règles, etc, etc... Pour prendre un exemple concret, j'ai acquis et joué à Unmatched, uniquement d'après le bouche à oreille des réseaux sociaux (avec très peu de critiques négatives), alors que je me suis emmerdé en y jouant et que ça m'a pas accroché. Le jeu a été revendu. Autre exemple, je ne partage vraiment pas la critique récurrente sur Mage Knight de la complexité des règles et d'un livret de règles imbitable.
En effet il y a souvent sur des jeux qui font le buzz un consensus général positif qui s'installe. Cela crée un effet papillon sur la toile que personne ne peut contrôler.
Quiconque viendrait a critiquer ce super jeu de ouf, y compris un influenceur serait au mieux pas écouté au pire assassiner sur un forum
Comme exemple je pourrais dire que je me suis emmerdé sur Nemesis, et j'ai trouver Dice throne beau mais avec une mécanique façon Yams orienté 80% chance. Les deux jeu pour moi ne mérite pas tous les superlatifs qu'ils ont reçu
Il faut donc vraiment ce méfier du buzz à outrance et les influenceurs bon gré malgré le relaient. Comment, ppour eux ne pas faire une vidéo sur le dernier HIT et comment faire une critique un peu vive quand tout le monde dit le contraire
Lucky30 dit : C'est un peu comme: "C'est vrai la suspension est un peu raide. Vous avez vu la ligne quand même, et la couleur elle en jette ah c'est fou! Deux mois plus tard l'acheteur conduis la voiture et dit: "merde elle est quand même raide la suspension"
L'acheteur avait l'information, il a acheté en connaissance de cause.
Les 3/4 des ventes au détriment de l'acheteur se basent sur cette défense...
"si, si, c'était écrit en Arial 4 en bas de la page...vous avez 97 ans et alors ?" "vous n'avez pas vu l'affiche en A5 au fond du magasin qui le signale" "c'est pourtant dans nos conditions de ventes, vous savez le document qui fait 53 pages écrit en petit..."
Existe-t-il un média ludique francophone sur internet d’ "influenceurs " rentable?
Ludovox: a longtemps vécu grâce à son créateur. Peut-être est-elle rentable maintenant?
TricTrac: est-ce rentable sans Asmodée ?
Un monde de jeux: pas encore rentable. Bon il y a eu l’accident de Sylvain. (voir leur FAQ récente) Mais bon leur business model est-il rentable ?
Es-tu game? Plusieurs sont comédiens, un est ludicaire. Leur activité Es-tu game est me semble-t-il un outil de promo et un plaisir pour eux.
Le Passe-temps vit par sa boutique. Récemment, ils ont annoncé qu’ils auraient bientôt un studio d’enregistrement. A voir la rentabilité de cette activité à part entière qui demande un lourd investissement (local, matériel vidéo, logistique, personnel). Le studio ne risque-t-il pas de faire perdre ce qui l’intérêt de leurs publications? A savoir, à mon avis : spontanéité, jeu théâtral…
Toute cette histoire d’influenceurs est un faux problème, du moins en ce qui concerne les francophones. Aujourd’hui, pour s’y retrouver dans la pléthore de sorties, il existe un moyen très simple : vous attendez une semaine après la sortie d’un jeu et s’il est encore dispo, c’est qu’il est probablement mauvais. S’il est en rupture, c’est qu’il est bon. Vous ne l’avez pas mais au moins vous savez !
Jadis, j’avais une méthode d’achat qui me paraissait plutôt saine : quand un jeu sortait et me faisait envie, j’attendais genre un mois et si passé ce délai, je m’imaginais toujours expliquant ses règles à mon entourage avec enthousiasme, j’y allais. Aujourd’hui, la seule manière possible de faire un achat un tant soit peu réfléchi me paraît de se renseigner sur la VO si elle est sortie en amont, pour pouvoir avoir le temps de mûrir un peu l’achat avant de se ruer dessus comme un malpropre au premier jour des précommandes VF.
Bref, à titre perso, malgré toute la sympathie que j’ai pour la ludosphère française, les seules vidéos de tests, explications de règles et autres que je consulte sont celles que je trouve sur bgg, genre dicetower et autres. J’y consulte aussi les reviews des joueurs lambdas qui ont généré la meilleure discussion, qu’elles soient positives ou négatives. S’il m’arrive de consulter la production d’“influenceurs” français, c’est plus par curiosité que pour réellement me renseigner.
: vous attendez une semaine après la sortie d'un jeu et s'il est encore dispo, c'est qu'il est probablement mauvais. S'il est en rupture, c'est qu'il est bon. Vous ne l'avez pas mais au moins vous savez !
Du coup, tout le monde se précipite sur les précommandes au moindre buzz et des ok games sont en rupture le premier jour. 😁
: vous attendez une semaine après la sortie d'un jeu et s'il est encore dispo, c'est qu'il est probablement mauvais. S'il est en rupture, c'est qu'il est bon. Vous ne l'avez pas mais au moins vous savez !
Du coup, tout le monde se précipite sur les précommandes au moindre buzz et des ok games sont en rupture le premier jour. 😁
Et ils se retrouvent en vente à des prix délirants sur les sites d'occasion. La boucle est bouclée ! Tout ça est donc de la faute des influenceurs.
Y’a un ensemble de trucs, une attitude un peu hautaine en festival en mode “tout m’est permis” (et encore, si c’est pas “tout m’est dû”), des tas de vidéos qui mettent des jeux en avant qui n’ont rien d’original (je ne nie pas qu’ils aient pu s’amuser en y jouant… mais comme n’importe quel jeu random de dés/de stop ou encore/autre) et qui provoquent un énorme delta sur les ventes donnant l’impression qu’il vaut mieux être copain avec Simon plutôt qu’essayer de créer un nouveau jeu vraiment original, une vidéo en particulier qui avait beaucoup tourné dans laquelle il crache un max dans la soupe, “y’a trop de sorties”, etc… alors qu’il est le 1er à bénéficier du truc et à l’encourager.
Bref, autant le mec est hyper actif, a l’air de faire des tonnes de trucs, et arrive à mobiliser autour de lui plein de bonnes volontés/de moyens, autant j’ai encore du mal à discerner la limite entre l’homme et le personnage qu’il s’est créé (ou si c’est juste qu’ils sont beaucoup trop nombreux dans sa tête).
Je dirais juste qu’il a une boutique et qu’il demeure un commercant pour ma part. Je ne peux pas reprocher cela. Et que son objectif est de la rendre viable.
Je suis d’accord avec toi. C’est un déferlement de petits jeux… et la question, c’est est ce que cela rend la pratique telle qu’elle est devenue. C’est à dire, acheter un petit jeu par semaine, amuser la galerie avec et en reprendre un autre quelques semaines après. Car effectivement, c’est le modèle qui me semble clairement mis en avant par la boutique et qui se réplique ensuite à d’autres.
Je l’ai évoqué, je suis rentré à l’Oeuf Cube à Paris (ancien jeux descartes) ou Ultra Jeux… j’ai été etonné par la ribambelle de mini jeux colorés qui t’attendent à l’entrée. C’est arlequin!
C’est peut etre ce modèle qui a permis a certains auteurs de jeux de vivre de leur métier peut etre. Ex: si Vladaa Chvatil restait à proposer des Dungeon Lords, Mage Knight et Galaxy Trucker… aurait il pu vivre de son métier? Car Codenames à mon avis aide beaucoup.
Long débat. Mais je comprends ton irritation. J’ai juste une question qui demeure sans réponse est ce que le Passe Temps subit la Demande de jeux mini rigolos et réponds à cela, où participe t’il à la création de cette demande par sa promotion de jeux de ce style. Une partie de la réponse est là, par la proposition du jeu “Camarades”.
Au final peu ou prou ce qui était reproché à Phal en son temps. Après je ne suis pas du milieu et ne participe pas aux festivals donc je n’ai aucune idée de la réalité.
Disons que ce n’est pas Brass ou Lisboa qui ont aidé sa boutique à se développer non plus.
Les gens qui viennent spontanément en boutique veulent/voulaient du Skyjo. Il paraît assez normal de leur proposer des alternatives.
Je sais pas si les gens raisonnent de cette manière. Ça fait 4 ans que je joue avec mes voisins, je leur ai parlé de pose d’ouvriers l’autre jour, il n’avait aucune notion du concept et pourtant ça joue à des jeux plutôt touffus d manière régulière.
Il y a toujours eu des tendances en boutiques: celles actuelles sont les petits jeux de cartes, les jeux à la sauce coop’, les petites boîtes… Et derrière les grosses boîtes réservées au public bgg marchent toujours avec le public bgg.