Hier, j'ai joué à... page 1048 + (partie 2)

C’est le nom du jeu.


Et en général, en argot internet, FTW c’est plutôt “For The Win”.

J’ai un XL c’est excellent. Pas de différences tu choisis tes coloris en fait…
Perso j’ai le vert et bleu :wink:

Merci pour ta réponse. Dommage, j'imaginais déjà des rendus différents avec un plateau en feutrine pour le gazon & un hyper lisse pour le béton ... mais bon, on s'en contentera ... ou alors on se le fabriquera ^^

Hier, j’ai joué à Daybreak pour la première fois à 4 joueurs, après quelques parties solo.
J’avais entendu dire que c’était un peu trop facile à 4 joueurs, eh ben trop pas. Entre le Monde Majoritaire qui pollue comme un sagouin (c’était moi) et les conséquences planétaires qui font disparaître océans et forêts à la vitesse d’un Thanos sous coke, on s’est pris une bonne dérouillée. :sob:
Je trouve le jeu remarquable dans ses mécaniques finalement assez simples qui simulent très bien une catastrophe écologique réelle, mais je suis mitigé sur le sentiment de jeu provoqué. En gros, j’ai l’impression que soit on arrive à bien mitiger les émissions de CO2 dès le début et le jeu devient une balade de santé qui se termine en 3 tours, soit on se laisse déborder et on sait qu’on est foutus en 3 tours sans espoir de redresser la barre (à cause des mécaniques “plus ça va mal, plus ça va mal”).
Pas de juste milieu, soit c’est tranquille, soit c’est une mandale. Or, j’aime bien qu’un jeu coopératif me mette constamment sous pression et que je reste dans l’incertitude de la victoire jusqu’au dernier moment. Là ça me semble très “swingy”, comme on dit aux US.
N’empêche que j’ai envie d’y revenir, à ce jeu, il a vraiment un truc.

Et sinon, encore et toujours des parties de The Gang, le midi, le soir, le week-end, au réveillon, avec tout le monde, c’est absolument génial.
Comme l’a fait remarquer un partenaire de jeu, ce qui est chouette par rapport au poker, c’est qu’on joue vraiment tout le temps, à chaque mène, quelle que soit sa main, alors qu’au poker on passe une bonne partie du temps à simplement se coucher. À the Gang, même un 2-7 c’est une main intéressante puisqu’on va devoir l’évaluer par rapport aux autres.

3 « J'aime »

Bon après avoir pris un petit déjeuner à base de citrate de bétaïne, suite à la soirée de la veille, on a sorti le vainqueur du Pigeon d’Or 2022 (aussi nommé le Challenger) pour tester les nouveaux zoos fraichement offert à Noël :grin:
Déception car mon frérot s’est trompé et m’a pris les plateaux en Anglais :frowning:
PS: désolé Obélix, les cartes pour sélectionner les plateaux vont prendre plus de temps que prévu car il faut que je traduise tout cela :confused:
Du coup on décide de jouer avec les versions zoos “tournoi” :slight_smile:


Cela faisait longtemps (trop longtemps :roll_eyes:) qu’on n’y avait pas joué et du coup et bien la partie à durée 1h45 avec des coups sous optimaux :frowning:
Alors oui le jeu est excellent mais il va falloir qu’on y rejoue plus souvent :roll_eyes:
bref, je gagne la partie malgré ma langue pâteuse 24 à -24 :sunglasses:
Oui madame goodies s’est faite souillée et j’en suis navré mais bon elle prendra sa revanche sur un autre jeu ce weekend :grin:

Ce matin, suite aux derniers résultats du Pigeon d’Or, j’ai fait une très grosse réorganisation sur mes étagères du bonheur avec 2 blocs consacrés aux jeux primés :smiling_face_with_three_hearts: :smiling_face_with_three_hearts:


Il manque encore un bloc à faire pour y rajouter le Pigeon de bronze 2021 ainsi que les VP d’Or et je pense que je suis bon :slight_smile:

Je commence bien une des bonnes résolutions de 2025: poncer les jeux primés :+1:
Enfin du moins je mets tous en place pour que cela se produise en mettant les jeux à poncer à sur le kallax de la salle à manger à la vue de tous :grin:

Bon maintenant que ça c’est fait, on décide d’ouvrir le bal avec le Pigeon d’Or 2024…
Wyrmspan (NDG3) :heart_eyes:


Superbe partie que je remporte 98 à 92 en 50 minutes :sunglasses:
On a fini le dernière tours avec 12 actions chacun … ce qui commence à devenir la routine :roll_eyes:
Je me répète mais même si on est pas à un niveau de montée en puissance du GOAT, on s’y approche. :+1:
Il faudra qu’on rejoue à Wingspan mais j’ai peur que cette perte de montée en puissance ne nous bloque et nous frustre maintenant qu’on “maitrise” de plus en plus son petit frère :thinking:
A suivre…

On poursuit avec Château Combo (NDG1) :heart_eyes:


2 petites parties jouées en 30 minutes qui verront par 2 fois madame goodies l’emporter :roll_eyes:
C’est fou comme il n’est pas possible de ne faire qu’une partie à ce jeu :roll_eyes:
Chez nous c’est minimum 2 par 2 :grin:
Aucun regret de lui avoir donné le Pigeon de Bronze 2024, il le mérite vraiment autant que le SdA Duel (NDG2) :+1:

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Hier on commence par une partie de Darwin’s Journey à 3 joueurs, tous débutants. 1 seule partie jouée il y a longtemps.
Je commence fort en découvrant 2 espèces, ce qui me rapporte pas mal de thunes dès le 1er tour.
Malheureusement, je n’ai pas été attentif et les pouvoirs de loupe disponibles ne correspondent pas du tout à la façon dont mes explorateurs doivent évoluer. Je suis obligé de choisir et je choisis les explorateurs. Mauvais choix puisque rapidement, je m’enlise. Mes adversaires font de belles actions bien rentables quand je me contente de ce que je peux. Rapidement à court d’argent, j’ai du mal à évoluer convenablement et je finis bon dernier. Beaucoup de choses dans ce jeu, il faut penser à plein de choses, y’a 3 tonnes d’infos sur les plateaux, tout ce que j’ai tendance à fuir en ce moment. Mais bizarrement, je l’aime bien, il me donne envie d’y rejouer.

Un Babylon à 3 joueurs, tout le monde découvre. Ca ressemble un ptit jeu simple genre Tower Up à l’explication des règles mais c’est beaucoup plus chaud à jouer. Vraiment pas évident de savoir quoi faire, on a plein d’options. C’est assez rapide et bien stratégique. Le plateau est vachement sympa en fin de partie, une fois qu’on a construit nos ponts, nos fontaines,… Très agréablement surpris par ce jeu qui avait l’air si simple à la base. Très bon jeu de construction.

Un ptit Martian Dice pour l’apéro. Je commence petit puis j’enchaine 2 gros jets de dés sans char, ce qui me fait scorer presque 15 pts. Le reste est une formalité.

Un Age of Steam à 3 joueurs dont 1 qui découvre. On joue la carte de la France, pas forcément la plus adaptée mais c’est ce que j’avais sous la main. Ça permet de démarrer tranquillement sans grosse tension. Le ptit nouveau se débrouille très bien et prend la tête. Sur la fin, on est déjà bien plus en concurrence sur les cubes et je parviens à le rattraper et à le dépasser sur la ligne d’arriver grâce à une métropole bien placée qui lui fait perdre 4 pts de rail en fin de partie. Ouf l’honneur est sauf. Les jeux de train, c’est moi qui les gagnent, c’est écrit dans la règle. :stuck_out_tongue_closed_eyes:

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En ce dernier jour de vacances, je poursuis le ponçage en règle des jeux ayant été primés au Pigeon d’Or, comme convenu dans mes bonnes résolutions de 2025 :grin:

Tout commence par 2 parties d’Harmonies (NDG1 / PdA 2024) :smiling_face_with_three_hearts::smiling_face_with_three_hearts: :smiling_face_with_three_hearts:


A noter que j’arrive à faire mon plus haut score lors d’une des 2 parties : 123 :flushed:
Madame Goodies me pulvérisera lors de la seconde manche :roll_eyes:
Toujours un plaisir non dissimulé que de jouer à ce jeu. :+1:
Espérons qu’il est un petit quelque chose lors de l’As d’Or 2025 :pray:

On enchaine avec TfM le jeu de Dédé (NDG4/PdA 2023) :smiling_face_with_three_hearts:


J’arrive à m’imposer en 50 minutes grâce à une stratégie rush. :sunglasses:
Madame goodies a beaucoup de cartes double ressources mais elle perdra trop de temps à les poser et à les rentabiliser. :roll_eyes:
J’en profite donc pour terraformer à tout va et à ne faire l’action production que vraiment en dernier recours ce qui sera payant :slight_smile:

Puis on finira par l’increvable Château Combo (NDG1 / PdB 2024) :smiling_face_with_three_hearts:


La aussi sur les 2 parties, je fais un bon score au dessus de 100 malgré les chafouineries de madame goodies.

Bon il est temps de me préparer mentalement pour la rentrée…
Je ne vous cacherai pas que j’ai pas vraiment envie de retourner au taff :confused:
Mais bon toute bonne chose à une fin et comme être artiste de la goodification ne fait pas manger, il va falloir que je me fasse une raison jusqu’à la retraite :roll_eyes:

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Hier j’ai joué à Magic (un bon vieux tournoi Old school 93/94), mais ce n’est pas de ça que je voulais parler.
Avant-avant-hier, j’ai joué à Québec : c’était ma 3e partie et elles sont toutes espacées d’au moins 5 ans, donc je le redécouvre à chaque fois, mais je le trouve bien foutu et plutôt original. Je devrais y jouer plus souvent, mais vu que je l’ai offert à mon frangin, je n’ai pas tant d’occasions que ça d’y jouer…

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Hier je me suis inscrit sur BGA en premium pour la première fois de ma vie. J’ai pu jouer aux As d’Or 2025 Chateau Combo, Harmonies et Daybreak en boucle.
(j’avais déjà utilisé BGA pour apprendre Daybreak).
J’aurais jamais du, c’est de la drogue et je le savais.

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Je vais tricher un peu car je n’ai pas posté depuis mi-décembre.
Je posterai mes découvertes de décembre dans le fil adhoc pour me concentrer sur les parties marquantes de ces dernières semaines.

  • Ankh à 4j : 5/5
    Pffiou, je ne regrette pas de l’avoir gardé celui-ci. J’ai joué quelques parties à 2j à sa réception (il se joue très bien à 2) et j’ai patiemment attendu de pouvoir le sortir à l’asso. C’est un jeu de majorité d’Eric Lang a la particularité d’être à la fois très fin dans la gestion de son positionnement et du timing et très violent - les combats sont brutaux, le vainqueur élimine toutes les figurines ennemies de la zone. La gestion des cartes combat est exquise, ca mindfucke sévère et je m’en sortirai bien. Un peu trop d’ailleurs car avant de disparaitre dans l’oubli, les Dieux adverses vont se liguer contre moi - la remontée des Dieux fusionnés est rapide mais pas assez, l’Egypte devient monothéiste et mon Osiris est le seul Dieu rescapé. Bref si vous aimez les jeux de majorité à tendance abstraite (l’information est parfaite en dehors de la carte jouée à chaque conflit) dans lequel Lang a su injecter juste ce qu’il faut de chaos pour le rendre fun, foncez. Un très très grand jeu. Ma 2ème partie préférée de l’année.

Dans les 4/5, pendant les vacances, il y a eu du Pandemic Legacy (défaite en avril) et du My City, toujours constants dans la chouettitude, un superbe Castles of Burgundy, du Littoral - nouveau choucou de 2014 (4 parties), du Trio en équipes. Du solide quoi, comme le Bal des Chaudrons, réclamé par 2012 et 2014, ce dernier faisant exploser le chaudron d’A au terme d’une partie très disputée. That’s not a Hat (plein de parties) chouchou des enfants sera aussi au menu, j’essaierai compenserai de compenser ma ma nullitude habituelle derrière des coups de bluff plus ou moins bien sentis - en tout cas j’y brillerai moins que dans TimeBomb.

Au rayon des 3/5, un Happy City, choisi par les enfants à ma grande surprise mais qui donnera une partie qui pourrait en appeler de nouvelles et un Courtisans, à 3. Azul Sintra aussi, que je ferai découvrir à A et qui nous fait à tous 2 plutôt bonne impression sans forcément avoir une envie folle d’y revenir.

Dans les trucs un peu moins chouettes (2/5) je citerai Prey Another Day, trop dépendant du public - c’est bcp moins rigolo quand une personne (A en l’occurence) torpille le jeu en jouant au hasard. Les 2 parties de Gang of Dice de Knizia (oui, encore un stop ou encore) ne m’auront pas du tout donné envie d’y revenir. 2 parties de Lost Cities pour satisfaire au rituel des vacances, mais je vois de + en + ses limites.

Ces derniers jours j’ai joué à :

  • SETI à 2j : 4/5

J’ai trouvé les règles finalement assez accessibles, le thème étant bien intégré et l’icono claire. Pas de gros A/R à la règle, j’avais juste zappé que les cartes pouvaient être échangées contre de l’NRJ ou des crédits. 2h30 hors explication de règles, on a arrêté en fin de 4ème manche au vu de l’heure tardive.
J’ai trouvé qu’il y avait de grosses vibes de Narak, on est clairement dans un jeu où l’économie est très tendue et où il va falloir aller chercher des combos pour presser le citron jusqu’à la moëlle. So 2024 comme sensation, par certains points il m’a fait penser à Endeavor Deep Sea on ne fait rien manche 1 mais la suite est explosive ! Le jeu est très ouvert, très bac à sable et peut déconcerter pour cette raison - à aucun moment il ne m’a semblé nous pointer dans une direction particulière (en dehors des cartes exertiens) - ce manque de fil conducteur a un peu laissé A sur le bord du chemin. Les cartes sont super, j’aime bien la méca de rotation du système solaire mais à 3 ou 4j ca doit être la foire à la saucisses. Je confirme qu’il tourne parfaitement à 2j, l’action scan ne m’a pas du tout semblé stagner. J’ai hâte d’y rejouer mais ce sera probablement la dernière chance que lui laissera A.

  • Kosmopol.it à 4 avec 2012 et 2014 : 5/5

Les jeux en temps réel ca marche tjs bien chez nous et ce jeu nous donne en + une bonne raison de nous hurler dessus ! Ben oui, ca se passe comme ça en cuisine !

  • Découverte de Tokyo Highway Rainbow City avec 2014 : 3/5

Un jeu de dextérité, mais pas que ! Il y a aussi une vraie réflexion à mener sur l’agencement de ses autoroutes et un scoring compétitif à la clé. Malheureusement j’ai peur de plus l’aimer sur le papier qu’en vrai… à rejouer.

  • Onitama : 4/5

Un superbe jeu abstrait qui mériterait d’être sorti plus souvent. Je fais une erreur d’inattention et Paf ! Mon Grand Maître.

  • Daybreak à 2j : 3/5

En résumé j’a plus aimé le propos du jeu que ce qu’on y fait - je n’ai pas trouvé la gestion de sa main et de son tableau de cartes très excitants. On a gagné assez facilement fin du round 5 en mode standard. Et pour un jeu coop on bouibouite quand même bcp dans son coin - le point positif c’est qu’on ne souffre pas trop du joueur Alpha. J’aimerais bien le faire essayer un jour à mes enfants car je sais qu’ils seront sensibles au thème et je trouve le je assez remarquablement didactique.

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Plusieurs choses pour entamer l’année par ici.

Tout d’abord, découverte de A Gest of Robin Hood de Fred Serval chez GMT.

Jeu reçu en milieu d’année après un P500, j’attendais le bon moment pour le sortir, i.e. du temps en journée ! Nous ne sommes pas très wargame et il fait partie de ceux identifiés comme une bonne porte d’entrée. Nous nous sommes déjà frotté à Twilight Struggle, cartes driven par excellence et à Inflexibles à là mécanique très jeu de société moderne (deckbuilding). Mais les deux pèchent par leur thème trop réaliste pour mon principal compagnon de jeu. Ce Robin des bois m’a donc attiré à la fois comme introduction au système COIN et par un thème historique suffisamment décalé pour que les pauvres joueurs d’euro que nous sommes s’y retrouvent.

En deux mots, l’un des joueurs incarne le shérif et ses sbires (Henchmen) et l’autre Robin des bois et ses joyeux drilles (Merry men). Le premier doit préserver l’ordre tandis que le second devra faire triompher la justice. Cette opposition sera symbolisée par une piste à la Twilight Struggle séparée en deux parties entre lesquelles le marqueur de victoire fluctuera dans un jeu de tire à la corde.
Bien sûr, les deux camps s’affronteront sur une carte représentant le compté de Nottingham (pas Notting Hill, on aime Hugh Grant et Julia Roberts, mais ils n’ont rien à voir avec la sauce) et la fameuse forêt de Sherwood. Sans entrer dans le détail des actions, au nombre desquelles les usuels recrutement/déplacement, le but du Shérif est de tenter de faire parvenir à Nottingham le résultat de ses larcins (embarqué dans des chariots) tandis que Robin Hood va chercher à voler les dits charriots, mais également le trésor amassé à Nottingham et bien sûr les imprudents voyageurs de la région. Cela va lui demander de révéler ses jetons prenant ainsi le risque de se faire capturer par le Shérif. Enfin, les différentes régions vont osciller entre soumission à la loi du Shérif (submissive) et rébellion (rebel) favorisant les actions respectives des protagonistes.

La mécanique très bien vue est la manière de sélectionner les actions. Trois emplacements sont à choisir par le premier joueur puis parmi les deux restants par le second, soit dans l’ordre de puissance : une action simple (single plot), un événement qui changera à chaque tour et qui sera favorable à celui qui le sélectionnera, une action triple couplée à un haut fait (deeds). Et toute la subtilité est que l’ordre du tour sera déterminé par l’action choisie : plus elle est faible, plus on jouera tôt le tour suivant. Cela donne des enchainements savoureux (action simple puis action triple + haut fait), mais bien évidemment des choix cornéliens puisque tout donne des ouvertures à l’autre. En outre, les évènements viennent ajouter des choix supplémentaires et perturber la séquence trop évidente de la parenthèse précédente.

Et c’est ma foi réussi ! Ou plus précisément, on a prévu d’autres sessions pour continuer à approfondir le bazar. Si les règles sont très carrées (si on passe outre le guide d’intro) à la Root/Oath etc., il n’est pas facile de leur donner un sens. La faute évidemment à notre découverte du système, mais aussi probablement à la rigueur des règles (pas d’icono) et en particulier à la segmentation dans la présentation entre plots et deeds.

On a pas mal tâtonné pour donner du liant à tout ça. Et très certainement très mal joué. Robin Hood s’est montré assez timide et le Shérif très dépensier mais sans grosse pression rebelle, il a pu rester avare en cariole. Il s’est donc souvent retrouvé à court d’argent. Mais comme dans le même temps, la rébellion ne s’est pas bien montré menaçante, le temps a joué en faveur de Nottingham. Exemple frappant, sur la dernière ballade (composée de 6 rondes d’actions) des trois que comptent le jeu, deux ont été consacrées à récupérer de l’argent.

Bref, on s’y remet dès qu’on peut !

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2025 comment bien, très bien même.

Des copains viennent à la maison et on leur fait découvrir Heat!. Mode basique. C’est fou comme à chaque fois ce jeu arrive à nous faire vivre les sensations d’une course auto (en même temps je dis ça sans jamais avoir fait de courses auto ^^). J’aime particulièrement le fait qu’il faut savoir parfois prendre des risques, être couillu pour se tenir dans la course. Cette fois-ci j’ai été un peu trop prudente mais les copains ont adoré la partie qui s’est fini en un mouchoir de poche entre les chromosomes Y de la table.

Découverte de Marie Curie. Contente de l’avoir testé mais je ne sais pas trop quoi en pensé. Je n’ai pas bien compris l’intérêt ludique de ces mélanges de cubes et de toute cette mécanique un peu ronflante pour marquer si peu de points. Joué à un jeu sans en comprendre le pourquoi du comment c’est pas bon signe pour qu’il revienne sur la table.

Un dimanche aprèm à l’asso et me voilà avec les minus à jouer à Wazabi, Kang’A’Roo et Tsuro (qui là a été un drame de larmes pour 2017 que 2015 a fait éjecter du plateau en premier et sans ménagement).

On a aussi fait découvrir à 2017 Sur les traces de Darwin et il m’a bluffée en captant les règles pour pouvoir jouer en totale autonomie avec parfois quelques choix bien pensés pour scorer. Cette partie m’a une nouvelle confirmé que Sur les traces de Darwin est étonnamment un jeu que j’apprécie jouer seulement, et ça je ne me l’explique pas.

Histoire de mettre du hasard dans nos jeux on découvre Pina Coladice, dans le genre léger, entre deux jeux ou pour finir une session de jeux avec des minus c’était très bien.

Il y aura eu aussi de l’Everdell pour une reprise de la Saga des Héros. :heart_eyes:

3 « J'aime »

J’ai eu la même impression après, certes, ma seule et unique partie…seulement j’ai pas eu l’envie d’y revenir depuis, un peu pour les mêmes raisons que tu évoques.

Dans un style tout autre, découverte en solo de Dungeon Degenerates. J’avais été happé par la vidéo de Jean-Michel Grojeux, j’avais sauté le pas lorsqu’il s’était retrouvé dispo sur Phili. Il n’y avait qu’à attendre que le père Noël le dépose au pied du sapin ! :grin:

Le jeu a son style et ça fait tout son charme, dommage que l’esprit punk dégénéré ait aussi été appliqué à l’insert tout dégueulasse et tout inutile comme on en faisait il y a 20 ans. Ca m’a forcé à ressortir mon carton plume, ma règle et mon cutter pour faire un rangement qui rende le jeu facilement sortable (pas mal de piles de cartes différentes à gérer).

Le jeu est tout couillon à jouer avec une mécanique qui repose sur des lancers de dés à gogo et sur la pioche de cartes de rencontres à tour de bras. Mais, grâce à ses tonnes de textes d’ambiance, il réussit l’exploit de nous embarquer tout de suite dans son univers avec une sensation que je trouve bien proche du jeu de rôle. Fascinant.

Pour cette partie de découverte, je joue le brûleur de corps (corpse burner) qui a voulu accumuler toutes les verroteries qu’il trouvait sur les corps qu’il brulait pour le boulot et qui s’est fait gauler et donc balancer dans la prison de la citadelle du Würstreich.

ce gars-là, mais avec un standee

Coup de chance, dans la citadelle un des gardiens corrompu me propose un plan en échange de ma libération. Il s’agit d’aller déterrer une tête magique puis de la porter à un gus qui, si tout se passe bien, me récompensera. C’est forcément un plan galère, mais une soirée jeu un dimanche soir à croupir dans un cachot, c’est pas top, alors je dis ok.

Je commence à me promener dans les champs autours de la citadelle pour tomber sur l’endroit indiqué par le gardien. Je déterre le bordel. Je suis bon pour ce genre de chose puisque je trimballe une pelle avec moi. Mais, les pelles, ça prémunit pas des champignons dont cette saloperie de tête de momie croupie est infestée et qu’elle ne fait pas semblant d’hésiter à me refiler. Ca fiche un coup, mais j’y gagne en capacité de magie. Ca sert à rien quand on est brûleur de corps, mais ça n’empêche pas de faire chic.
Au moins, j’ai la tête. Et qui cause avec ça. Ca me la rend sympathique, tiens. J’ai beau en avoir brûlé des paquets, c’est la première fois. Ca me rend tellement tout chose que je décide d’accéder à sa requête et de la ramener chez elle plutôt que chez un random. Changement de plan, on se barre dans le marais.

Prochaine destination, le cimetière du coin. Un truc tente de me faire peur, mais je suis rodé à l’exercice donc je reste stoïque. Sauf que derrière me tombe dessus un bordel de bouffeur de chair. Je m’en vais lui ramasser la tronche à coups de pelle, mais dans le noir et la précipitation je n’avais pas remarqué que la connerie était à carapace et donc bien blindée. Je l’écorche à peine et elle me bouffe un bout de bras dans la manœuvre. Pas rancunier, j’y vais pour lui en remettre une. Pas de bol, elle me joue le même tango. Ca craint, je tente de me tirer, elle insiste et me croque un peu plus. A mon tour d’insister, le coin est finalement lugubre, je tiens pas à ce que des collègues veuille me réchauffer parce qu’il m’y trouve tout froid. Mais visiblement, le Grand Tout veut nous marier, je l’ai à la colle. Il me reste pas grand chose à lui offrir comme cadeau de noce, mais elle le prend quand même. Je compte avec me petits doigts. C’est ça, j’ai plus de pv, je suis tout mort, game over.

Voilà, en qq mots l’ambiance dégagée par le jeu ! Pour l’anecdote, je relance une partie tout de suite derrière qui se finira bien différemment, mais c’est une autre histoire !

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Exactement mon Potrick. Content que ça t’ai plu. Clairement, sortir un jeu comme ça en 2023, c’est juste de la folie. Sérieux, y’a juste 60 cartes numérotées de 1 à 60. Comment on peut faire un jeu aussi efficace aujourd’hui avec un matos aussi simple ??? :scream:

Alors oui, la règle dit “For The Win”. Clairement, chez nous, c’est “Fuck The What”.

En même temps, c’est réaliste :wink:
Est-ce que le message que veut porter un auteur doit primer sur la mécanique ? Je pense qu’il n’y a pas de réponse universelle à cette question. Si le message de l’auteur, c’est de montrer qu’en terme de réchauffement climatique, trop tard, c’est trop tard, j’aurai tendance à dire que c’est plutôt bien pensé. Osé, frustrant, mais diablement percutant (tout ça en sachant que je n’ai pas joué au jeu et que je n’ai donc aucun avis perso sur le fond).

2 parties de SETI qui est clairement le jeu de cette transition 2024/2025. Tout ce que j’aime en ce moment. Un super cadeau de Noël.
Une partie à 3 où on découvre les Mascamites (les insectes) dont un joueur va abuser. Pour la première fois, je découvre Oumuama, une race E.T. que j’aime beaucoup. La partie est tendue du début à la fin, ça scanne énormément mais je n’arrive pas à bien gérer mon tempo de fin de partie et loupe un triple objectif à cause de ça : 211-203-193.
Une partie très serrée, que le vainqueur a bien aimé. Le perdant a trouvé que c’était un peu trop card driven à son goût.

Je remets le couvert le lendemain à 4 qui connaissent. Ca confirme ce que j’avais pressenti sur mes premières parties : le gain de temps est énorme dès que tout le monde connait (au minimum 15’ par joueur, voir plus).
J’explore le système solaire tous azimuths en validant pas mal de missions qui combotaient bien. Un joueur fait complètement l’inverse en scannant très tôt. Il découvrira à lui tout seul les centauriens et un autre joueur sera tout seul sur les Anomalies. Le joueur qui a le moins d’expérience peine un peu à comboter. Je mettrais pas de sonde un peu partout et jouerai très peu avec les extra terrestre (2 revenus de données avec les Centauriens que je suis à 2 doigts de valider manche 3). Pas mal d’hésitation en fin de partie entre récupération de données pour les Centauriens et validation de mission pour les objectifs. Cette fois-ci, ce fut payant, mais à égalité : 204-204-193-144.
Un jeu vraiment énorme, avec une thématique qui marche au top, un système E.T. assez génial (et on a déjà hâte d’en découvrir des nouvelles) et un système solaire qui fonctionne super bien. Rien à redire (pour l’instant, je redire une donnée de chaque fente à 2 joueurs ; et je me pose des questions sur les paliers E.T. à 2 et 3 joueurs (ça me parait beaucoup trop de donner 2 jetons à 3 joueurs et 4 à 2 : ça gâche le plaisir de la découverte).

Startups à 5. Mon tout petit jeu du moment. J’adore ça même si je prends beaucoup trop de risques et me fait bluffer en plus sur le rouge. Résultat : une grosse branlée : 23-21-17-15-2.

Je découvre Chateau combo à 4 joueurs, tous les autres connaissent. J’en ai marre de ce format où j’ai l’impression de tout le temps jouer à la même chose (Faraway, Middle Ages,…)
C’est répétitif, c’est pas drôle, c’est pas original, il ne se passe rien de palpitant, next : 93-84-80-80.

Découverte D’orge de blé avec ma femme. Ca se laisse jouer, mais on est quand même vachement tributaire du hasard. Quelques bonnes idées, mais, là encore, pas de flamme, on s’ennuie. Je mets une branlée à ma femme… avant qu’elle se rende compte qu’elle a oublié son dernier pain cuit : 24-23.
Aucun de nous n’a été convaincu, peu de chance qu’on y revienne.

Et puis j’ai enfin réussi à sortir, avec mon fiston, un jeu qui trainait sur mes étagères depuis des années. Le mythique Colonists. 6h de partie répartie sur 4 jours, mais purée, quel pied. On a fait de la merde du début à la fin tout en s’éclatant. Le jeu des colonies est vraiment une bonne idée et la mécanique fonctionne vraiment bien. Seule la lisibilité du jeu laisse à désirer. Je l’emporte d’une courte tête : 270-260. Mais on a peut-être trouvé un nouveau gros jeu qui nous emballe tous les deux. On a déjà attaqué une nouvelle partie et le début n’a évidemment rien à voir maintenant que l’on sait où on va.

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Semaine de vacances plutôt copieuse sur le plan ludique (et au niveau culinaire …) :

  • Verflixxt (6 parties) : Preuve ultime qu’un roll and move peut être ludiquement intéressant. Brillante création du duo Kramer & Kiesling. Je ne refuserais jamais une partie de Verflixxt.

  • Kariba (5 parties) : Un de nos classiques familiaux. Mon jeu le plus joué en 2024.

  • Armadöra (4 parties) : Pas sorti depuis des lustres. Très sympa dans son genre, que ce soit chacun pour soit (à 2 ou 3 joueurs) ou en équipes (à 4 joueurs).

  • Yucata (4 parties) : Un vieux Stefan Dorra (1996) qui délivre beaucoup de plaisir ludique avec un matériel minimaliste et une mécanique épurée à l’extrême. Bon jeu abstrait, tendu et jouable jusqu’à quatre, ce qui ne gâche rien.

  • Trader (3 parties) : Un de mes Cocktail Games préférés. Ultra simple (j’achète ou je vends) mais truffé de petits choix cornéliens (c’est toujours un crève-cœur de rendre disponible une grosse carte).

  • Money (3 parties) : L’un des très nombreux jeux d’enchères signés Reiner Knizia. Simple, rapide, efficace.

  • QE (3 parties) : J’en ai pogné une boîte au Gobelin de Brive-la-Gaillarde. Un jeu d’enchères dans lequel nos finances sont illimitées mais où le plus dépensier (souvent moi !) est exclu du podium final. Il m’a fait songer à un mélange plutôt plaisant de Medici vs Strozzi et de High Society (Le grand jeu), tous deux de Knizia. Rien d’innovant mais ça fonctionne bien.

  • Freak Shop (3 parties) : Un petit jeu de cartes que j’ai toujours plaisir à ressortir et qui aurait mérité davantage de succès au moment de sa sortie. Il me fait toujours penser à Kingdomino dans le sens où il possède ce « génie de l’évidence ». C’est typiquement le genre de jeu auquel on joue en se demandant comment personne n’a pu y penser auparavant.

  • Sheepzzz (2 parties) : Le petit frère de Mow, que je préfère d’ailleurs à son aîné.

  • Chrono-mots (2 parties) : Ma fille (10 ans) découvrant avec bonheur les jeux d’association d’idées (merci En un mot), je ressors donc celui-ci, qui fait le job.

  • Passo (2 parties) : De l’abstrait médiocre (et pourtant je suis très friand de cette catégorie de jeux). J’ai trouvé le jeu assez fade. Certains y voient une version ultra light de Zertz. Pour ma part, c’est juste à des années lumières du jeu de Kris Burm. Quittera probablement ma ludothèque sous peu.

  • En un mot (2 parties) : Un Mot malin avant Mot malin, comme quoi le succès commercial d’un jeu se joue parfois à peu.

  • Tower Up (2 parties) : Pour le faire découvrir à mon frangin, de passage à la maison. Un jeu toujours aussi plaisamment old school sur lequel mon frère trouve tout de même le moyen de nous faire de l’analysis paralysis ! Je me suis demandé si on n’allait pas avoir un nouveau gouvernement entre chacun de ses coups.

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