Une belle partie de Endeavor Eaux profondes cet après-midi, avec une découvreuse, deux connaisseuses, et un type pour faire le quatrième et (ré)expliquer les règles.
Le scénario 2 fut à l’honneur, un chapitre déjà joué deux fois auparavant à 3 et à 4. Les scores sont sévères pour votre serviteur,80 - 77 - 73 - 67, mais quand je regarde mes “performances” précédentes sur cette mission 2, je trouve que je m’en sors pas si mal que ça cette fois, c’est vous dire… 8ième partie tous scénarios confondus et toujours pas de victoire à l’horizon…Les mystères des océans restent pour moi insondables.
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Après avoir goûté à Kronologic , je n’arrive plus à retourner à la froideur mecanique et quasi solitaire de TuringM…
J’ai des amis qui m’ont dit qu’ils jouaient aux Châteaux de Bourgogne avec leurs enfants à peine plus âgées que les miennes. J’étais un peu dubitatif, mais l’occasion s’est présentée de l’expliquer à mon aînée de 10 ans qui est tombée dans la marmite quand elle était petite, et ainsi voir si c’était vraiment réaliste.
J’aurais déjà été satisfait si elle comprenait correctement les règles, quitte à jouer un peu au pif. Et bien non seulement elle a compris les règles, mais elle les a même trop bien comprises puisqu’elle à tout à fait capté comment jouer pour gagner.
Elle a passé sa partie loin devant sa mère et moi au score et je ne cache pas que j’ai un peu transpiré. Heureusement je sauve l’honneur au décompte final, mes nombreux PV des tuiles jaunes me permettent de passer devant de quelques points. Elle termine tout de même devant sa mère dans cette partie où nous avons tous dépassé les 200 PV.
On lui a donné 2/3 conseils d’optimisation, la prochaine fois elle se débrouillera, non mais. En tout cas elle a adoré, elle veut y rejouer demain.
Elles sont décidément épatantes ces petites bêtes. Il y a quelques jours, c’était Mille Fiori qu’elle a parfaitement assimilé et déjà gagné sa deuxième partie. À ce rythme-là, je lui fais découvrir TFM avant la fin de l’année.
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Quant à moi, j’ai obtenu une grande victoire de papa également, mais d’un tout ordre, puisque j’ai réussi à faire jouer mon aîné (droid n1-15a-2009) tout l’après-midi d’hier et le soir, et à lui faire enchaîner des jeux avec explication règle à chaque fois. Et il s’est éclaté.
Pitch Out, Karak 2, Century. Il a également fait jouer sa cousine de 5 ans à Nom D’un Renard. 
Il m’a même engueulé parce que je n’avais pas emmené Res Arcana (nous étions de sortie), dont il avait fait une première partie à Pâques avec son grand père et moi.
C’est la première fois de sa vie que ça arrive. J’espère qu’on a entrebâillé une grande porte.
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Hier soir, première partie de La Bataille des 5 Armées.
Homérique… Des combats épiques, des tensions continues, un système de jeu fou tant il permet à un cadre apparemment figé de systématiquement générer problématiques et réflexions diverses et improbables. Stratégie et tactique étroitement entremêlés. Des timings long et court terme radicalement différents de ceux de la Guerre de l’Anneau (dynamique ultra nerveuse de début de partie, le temps joue pour les Peuples Libres à la Bd5A quand le temps joue pour le Mordor à la GdA, etc.). Et comme toujours avec ces auteurs, foule de choses qui s’incarnent, se racontent et se vivent. Une expérience si forte à partager. Le bonheur quoi…
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rejoué à Odin à 3 et à nouveau du plaisir 
.
Un peu intrigué par ma malheureuse expérience à 5 avec cette impossibilité de jouer faute à une main trop faible. Du coup j’ai procédé un petit calcul statistique (comme je suis en nul en stat , ça veut dire faire un petit programme qui fera la simulation pour moi 
) : quels sont les chances d’avoir ainsi une main qui rend une manche complètement subie, en l’occurence quels sont les chances d’avoir des combiaison au delà de la paire (on en aura forcément avec 9 cartes pour 6 couleurs) ?
Eh bien ça donne:
- 96% de chance d’avoir au moins une combinaison à 3 cartes
- 36% d’avoir une combinaison à 4 cartes (ça reste pas mal)
en gros j’ai eu méga coup de malchance 
:
- d’avoir max que des paires
- que des paires avec des valeurs trop faibles
- que l’ordre du tour ne me laisse pas l’opportunité de rapidement placer une paire, chopper une carte qui me permette de faire une combinaison forte.
Comme quoi, les mauvaises expériences mode “il y a un bug” c’est parfois trompeur 
, mea culpa 
( n’empêche, je pense quand même éviter ce jeu à 5 ou 6 . Car même avec des combinaison à 3 ou 4, selon les cartes et l’ordre on peut se retrouver à ne pas pouvoir surmonter même si pas dans la proportion que j’ai subi)
sinon découverte de Présage
Très joli, assez technique mine de rien (j’étais parti dans l’idée d’un jeu très chaotique, il y en a mais aussi pas mal de réfléxion des possibilités)
Pas complètement conquis mais assez charmé 
Une partie de Tigre et Euphrate a 3.
Je voulais savoir si quelqu’un avait pu comparer YY et TE.
Vraiment… Yellow and Yangtze (ou Huang) améliorent quand même l’expérience.
Il y a 5 ans j’ai sorti Tigre et Euphrate (mais je l’ai racheté 3 ans après) à cause de sa difficulté accrue par rapport à YY. Il ne pardonne pas… trop violent. Difficile à se remettre d’un conflit externe (ce qui s’est passé pour moi). Le conflit externe de YY et sa regle divergente de celle de TE te permet de ne pas perdre de plumes si tu as un leader dans le camp gagnant et que t’as perdu dans le camp perdant.
Je comprends que l’on préfère TE… mais je trouve que Knizia a fait du super boulot avec sa nouvelle version YY. C’est plus accessible, moins aride, moins punitif (oulala! je vrille dans le bisounoursisme contemporain que je dénonce tant).
J’en reviens pas qu’il soit encore à 11€ tout neuf chez Parkage! (tellement une masterclass ce jeu).
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Même analyse mais c’est pourquoi je lui préfère T&E.
Beau boulot sur Y&Y, plus accessible, il est plus facile de se « construire » un domaine.
Mais des jeux où on se construit un truc pour attaquer les autres, c’est plus courant.
Alors qu’un jeu comme T&E où rien n’est jamais acquis et où tout peut tomber en ruines d’un moment à l’autre, c’est unique.
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Oui a 100% d’accord avec ton propos. Je rajoute que… la facilité, c’est avoir recours à YY. TE à des sensations meilleures, plus rudes… gros sentiment d’injustice à mon souvenir sur d’anciennes parties et grosses sensations aussi de surprises vraiment fortes. Ce qui rend l’expérience de jeu meilleure que YY.
Mais maintenant… voilà. A cause des efforts que ça requiert on a eu a chaque fois recours à YY.
Ça veut dire en tout cas chez nous, que l’auteur a bien compris les joueurs. C’est un très très bon travail d’auteur ce qui a été fait. (Je ne sais pas si il y a eu une V2 dans un autre jeu faite avec autant de talent).
Je vois YY plus comme une variation sur un même thème qu’une V2, tant ces petits changements changent fortement la dynamique du jeu.
D’autres auteurs ont ce talent pour tourner autour d’une mécanique et en faire des nouveaux bons jeux, Uwe Rosenberg notamment.
Voire même Feld d’un point de vue plus meta : une structure assez commune d’un jeu à l’autre (chaque élément à son mini-jeu, son autonomie) mais une mécanique de choix (certes, fondamentale) qui change et les relie tous.
Une hypothèse : et si le temps pour ce type de jeu était passé ? Je connais quelques jeunes joueurs (moins de 30 ans) qui ne sont guère inspirés par les jeux où l’on pose des tuiles sur une grille de carrés ou d’hexagones pour gagner des cubes en bois.
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Ajoute à çà que pour bcp çà se rapprochait d’une variante d’un classique qu’ils avaient déjà (et de mémoire, proposé à un prix qui piquait…).
Perso, j’aime beaucoup. C’est un jeu de défausse bien subtil et fourbasse et puis question illustrations, il est magnifique. Une très bonne surprise pour moi.
Ha ha! Tu prêches tellement le convaincu! J’ai vu ça tellement de fois à mon asso y a quelques années. (On proposait El Grande ou Hansa ou d’autres, j’en ai vu détaler ou ricaner face à Carcassonne…).
Oui tu as raison, c’est une variation, pas une V2. Les combats et les tuiles déjà… en font une version différente.
Quatrième soirée consécutive de Kutna Hora
Madame apprécie beaucoup, quelques coups retors dans le choix des parcelles, une volonté de ne pas construire de bâtiments de la guilde des bâtisseurs, le prix du bois devient exorbitant au point que c’est la mairie qui décide de faire baisser le cours.
Défaite pour moi, je pensais prendre une valise et au final je ne suis qu’à 9pts
Sinon quelques parties de Knarr ça marche très bien à 2.
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Bonjour,
Tiens deux parties de ce vieux CACAO à 4 joueurs.
Et bien un grand plaisir de redécouverte !
Simple, épuré…un bon moment.
Bons jeux à tous.
Un Terraforming Mars pour moi aujourd’hui (Plateau Tharsis + Prélude), config 4, en compagnie de trois joueuses qui vont jouer un tournoi (28 juin) comptant pour le championnat de France de TfM. Elles reviennent donc à la charge suite à de bons résultats l’an dernier à cette même rencontre, mais pas suffisants pour aller en finale du coté de Paris (me semble-t-il).
Alors voilà, avec Thorgate et seulement 59 points, Foxyrélie l’emporte de peu sur la seconde avec Robinson industry et 57 points, puis votre serviteur avec Point Luna et 50 points et enfin contre perf’ totale de Dame Sally avec Helion et 49 points. Oui, des scores un peu bas parce que peu de forêts pour une fois sur le plateau.
Les trois joueuses ont décidé de jouer immédiatement une autre partie, mais là, je me suis fait remplacer par un autre joueur. La dernière de la partie précédente a repris le dessus avec une belle victoire en compagnie de Cinématique.
Ce week-end :
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Pickomino (3 parties) : Le jeu de dés knizien pas piqué des vers, sur sa version mini.
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Cat Blues : The Big Gig (2 parties) : La réédition affinée de Katzenjammer Blues (1998) chez Bitewing Games. Ce n’est pas la meilleure création de Reiner Knizia dans le genre (les enchères) mais ça reste agréable et solide.
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Non merci (4 parties) : Si le jeu ne repose que sur une seule mécanique (un système d’enchères inversé où l’on mise pour ne pas récupérer des cartes), il n’en est pas moins brillant. Je ne refuserais jamais une partie de Non merci.
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Trans America (1 partie) : Découverte de ce titre familial ultra efficace. C’est d’une pureté absolue et tendu à mort (vais-je pouvoir me greffer sur un réseau opportun ? où en sont les autres joueurs dans la réalisation de leurs objectifs ?). La part de hasard (pioche des villes à rallier) est tout à fait acceptable pour un jeu de ce calibre. Fera partie de notre valise ludique estivale.
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Einfach Genial 3D (1 partie) : Celui-là, nous l’avons définitivement adopté. Il reviendra régulièrement à notre table. Version sous stéroïdes du classique abstrait du Docteur K. Nettement supérieure à l’originale.
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Trias (1 partie) : Partie découverte de ce jeu singulier et moins biscornu qu’il n’y paraît au premier abord. Par contre, les règles sont peu aisées à expliquer ! Illustrations magiques de Doris Matthäus (El Grande, Carcassonne, Sankt Petersburg, Elfenland, etc.).
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