Salutations estivales.
Le temps est aux congés, aux sorties et vacances, aux retrouvailles… le moment de prendre l’air entre le soleil qui brilloie et le ciel qui bleuoie et … mais qu’est-ce que vous faites ici à regarder votre écran ? Vous devriez être en train d’en profiter, en balade dans le vrai dehors ou autour d’une table en train de jouer !
Bon, mais puisque t’es là, toi, en train de me lire, il va bien falloir s’y coller et pondre une Semaine du Pouic. Ahlala, juste quand j’allais clôturer mon paragraphe d’un “eh bien profitez bien et à la semaine prochaine”, il va finalement tout de même falloir pondre un truc. Soit.
En plus, c’est relâche générale, on ne peut pas dire qu’on croule sous les nouvelles croustillantes. Mais qu’importe, quand faut y aller…
Dans l’actu cette semaine
- L’IA générative, c’est trop super génial ! Tiens, quelqu’un chez Asmodee s’y est tenté pour rédiger des articles hopla boum en 2 clics, et… euh… comment dire ? Un article sur Flip 7 est sorti fin juin sur le blog d’Asmodee UK. Ils ont mis 1 mois à réagir, car si vous venez de cliquer ce lien, vous êtes tombé sur une erreur 404 : c’est hors ligne depuis 2 jours. Mais Internet n’oublie jamais et un petit malin a déclenché la capture de la page sur la Wayback machine qui rend compte de l’étendue du désastre.
Je passe sur le fait que l’article décrivant Flip 7 est au moins deux fois plus long que de simplement lire les règles du jeu. C’est quand on commence à essayer de comprendre ce que raconte l’article que ça devient hilarant. Ou navrant…
En deux mots très résumés : dans Flip 7, chaque joueur va à son tour décider de piocher une carte (ça donne des points) ou s’arrêter (car dès qu’on a un doublon, ça explose et on a zéro). Bien entendu, les cartes avec le plus de points sont les plus nombreuses, donc susceptibles de provoquer des doublons…
Si on arrive à piocher 7 cartes sans doublon, on termine son tour avec un bonus. Bref, un stop-ou-encore réduit à sa plus simple expression, qui marche très fort par chez moi.
Mais cliquez donc ici pour voir un peu ce que raconte cet article (traduction approximative par mes soins et sans IA)
- Chaque joueur reçoit une main de cartes. Typiquement, ça sera environ 5 cartes, ça dépend du nombre de joueurs. Si vous jouez avec un plus grand groupe, vous pourriez vouloir ajuster le nombre de cartes pour garder le jeu équilibré"
- A tour de rôle, chaque joueur tourne une carte de sa main. Le but est d’éviter de tirer une carte 7 qui peut changer la donne.
- Si un joueur pioche un 7, il doit rejouer. Si la nouvelle carte est encore un 7, il doit à nouveau rejouer, et ainsi de suite. S’il pioche trop de 7s à la suite, il peut se retrouver dans une position difficile.
- Ainsi, piocher un 7 n’est pas forcément signe de game-over, mais c’est clairement pas une situation dans laquelle vous voudriez trop souvent vous retrouver.
[…]
- le jeu s’arrête lorsqu’un joueur a tourné toute ses cartes ou lorsqu’il ne reste que 7 cartes dans le deck…
A pleurer. De rire ou de désespoir.
- Ça acquiert/fusionne dans le monde du financement participatif.
Gamefound était à la base une solution de “pledge manager” créée par l’éditeur polonais Awaken Realms afin de gérer la suite de campagne de leur premier jeu This War of Mine. Par la suite, là où Kickstarter est ouvert à des projets de toutes sortes, mêmes les plus débiles (oui, c’est bien ce que vous croyez), Gamefound s’est posé en concurrent sur la partie jeux de plateaux uniquement, pour devenir une des principales plateformes où payer des jeux très chers avant même qu’ils existent.
Enfin ça c’était avant, puisque Gamefound vient d’annoncer l’acquisition d’Indiegogo, un des pionniers du secteur créé en 2008. Ceci leur permet donc d’étendre leur gamme de financement à des projets aussi insolites que des cafetières en béton ou en cristal, des lasers tueurs de moustiques ou encore des gadgets avec de l’IA pour tenir compagnie à vos animaux de compagnie. Oui, vous avez bien lu.
Les sujets chauds du forum
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Après les vacances, c’est la rentrée, donc ces moments de temps libre sont parfaits pour commencer à préparer sa liste de course. Et pour ça, les sujets de retour des jeux testés sur les “festivaux” tombent bien, avec notamment le FLIP de Partenay qui s’est terminé la semaine dernière. Et tiens, je vous remets [celui de Paris est ludique]( de Paris est Ludique et), tiens. De quoi faire quelques moissons de ce qui buzze cet été.
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Le jeu (impossible) de l’été se trouve sur le topic des photos de ludothèque : essayer de compter le nombres de boites [dans les étagères de l’ami @lordbrice]. Je me suis perdu sur un nombre à 4 chiffres… et surtout, il triche un peu : il a littéralement monté des murs de sa salle de jeu avec des boites…
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Topic un peu insolite mais qui donne le sourire : celui des gens qui arrêtent la clope ! Et c’est l’ami @prosper_manganate qui vient de fêter ses 6 mois, bravo à lui.
L’occasion de se lancer une petite partie de…
Ailleurs sur la toile et
Le meme de la semaine
La période est calme sur les internets… très calme, même. A la limite, vous pouvez commencer à doom-scroller la liste des jeux annoncés pour Essen qui se remplit de jour en jour. J’ai beau être de plus en plus blasé, il se trouve toujours l’une ou l’autre boite qui m’intrigue ou me tente un peu :
Quand je vois la période actuelle et ce qui se prépare comme toujours à l’automne, ça m’a inspiré ceci :
Et @znokiss, il joue à quoi ?
Deux jeux ont principalement animé mes tables ces derniers temps :
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Charpentiers de la Mer du Nord : 2ème vague. Il aurait pu s’appeler “It’s A Wonderful Mer du Nord”, car pour ceux qui comme nous aiment It’s A Wonderful World, eh bien ça tape juste ! On prend les mêmes (des cartes à construire ou sacrifier pour lancer son moteur), on ajoute un poil de complexité avec des ouvriers et des boosts ici et là, le tout dans les illustrations fort sympa de Shem Phillips… Une bonne prise de tête d’optimisation en 45mn-1h, c’est parfait.
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En solo, j’avance à grands pas sur Heredity, désormais sur les missions de “l’extension-préquel” qui se passe avant la boite de base.
Je parlais plus haut de financement participatif, eh bien là c’est tout l’inverse, je salue bien bas la démarche de l’éditeur. Avec ce jeu narratif à campagne, il y avait tout à fait matière à sortir une grosse boite blindée de matos au prix à l’avenant. Et pourtant non, avec des choix rationnels et intelligents (standees au lieu de figurines, le système de cartes très malin…) ils sortent une boite à 45€ qui offre dans les 8-10h d’aventure de 1 à 4 joueurs.
J’ai adoré jouer les aventures cette famille en fuite dans un monde post-apo : c’est bien foutu, prenant et le système de frise temporelle est très malin et facile à utiliser. A environ 1h30 par partie, on peut y jouer avec des grands enfants (il y a un peu de combats, et vu l’univers, c’est pas toujours tendre). Une excellente découverte, j’ai hâte de voir ce qu’ils vont faire ensuite avec ce système.
Pour finir sur une note musicale, un titre acidulé du duo Rivière Monk, qui me donne toujours la patate ou au moins le sourire. Allez, bonne semaine à tous, et qu’elle soit bien ludique.