Pour rebondir, alors j’aime beaucoup ce jeu, même si je ne le classe pas dans le top du top comme certain.
De mon point de vue, les gros écarts de notes viennent peut être de 4 “défauts” (qui pour moi n’en sont pas … des défauts)
- absence totale de thème : mais le côté japonisant est très sympa
- une petite boite : ce format est souvent réservé aux jeux familiaux et là on est dans un jeu quasi expert
- une forte courbe d’apprentissage : lors des premières parties on peut avoir parfois l’impression de ne rien faire, de rien construire ni développer. Il faut vraiment s’accrocher et/ou rejouer pour maitriser un peu le sujet et comprendre les synergies. Il faut apprendre à lire le plateau
- un faible nombre d’actions : ce qui renforce le point précédent, très peu d’action qu’il faut optimiser au max si on veut s’en sortir. Il faut apprendre à lire le plateau aussi
J adore mais je comprends qu’il soit clivant. C est un euro game très inspiré des Lucuani (grand austria hotel Marco polo)… On s’y bat pour prendre des dés qu on place sur des spots qui rapportent des ressources et/ou des actions. On gère au mieux la misère en combotant au maximum ce qui demande une bonne visualisation globale du plateau (variable).
Et le problème c est que c est du condensé nerveux en 9 prises de dés. 30min de jeu. Si on aime prendre son temps pour développer un moteur c est pas le bon jeu. Idem si on aime pas le côté punitif (à la moindre erreur la partie peut être foutue).
Les scores à la fin de la partie, très serrés, c’est cool! Oui on découvre le jeu alors il ne sont pas très élevés mais clairement il y a matière à faire et optimiser mieux
Verdict : très bonnes sensations et on sent clairement la courbe de progression une fois le tout bien assimilé. Le format (taille, durée, complexité, réflexion, opportunisme) est top, on va clairement le poncer celui là
Bonjour relacio,
Ce Château Blanc est notre GROS coup de coeur !
Faut remonter à…Shakespeare pour retrouver ce “Waouh ! Quel jeu !”.
Oui les scores restent faibles sur les premières parties mais on sent bien qu’on va vite progresser.
Bonnes parties.
Nouvelle partie nouvelle défaite en solo. Mais 49 partout je perds car deuxième sur la piste du temps. Toujours aussi génial mais toujours aussi dur rarement vu un solo où je gagne 20% des parties en mode… Facile…
Bon bah voilà, je persiste et signe, il est trop cool ce jeu.
Des choix en veux-tu, en voilà. Une tension constante. Des tours à devoir gérer au petits oignons. Être en constante réaction et devoir réagir du mieux possible pour finalement rebondir dès l’action suivante.
Top!
Bienvenue au club
Comme on disait, on sent clairement mieux les tenants et aboutissants de chaque actions lorsque l’on à quelques parties dans les doigts. Il y a matière à faire de bons petits enchainements. Un régal
Je suis passé chez Philibert aujourd’hui, il y en avait encore exposé dans leurs étagères (surpris par la taille de la boîte) alors qu’en ligne il est épuisé… Mais j’ai été fort
À la lecture des règles ça m’a paru pas mal, mais une critique récurrente est qu’après quelques parties le jeu devient quand même répétitif. Pourtant personne ici ne l’évoque. Alors que croire ?
Le jeu offre une bonne variabilité de part sa mise en place le puzzle n est jamais le même et il faut s adapter en cours de partie au tirage des dés aux cartes qui sortent. Beaucoup plus varié que nombre d autres jeux de pose d ouvrier/draft de dés. Après il n y a pas 150 actions c est le principe du jeu c est du condensé… Donc fatalement on fait souvent la même chose le tout étant d optimiser à fond.
J’ai une petite dizaine de parties et il y a deux éléments différents.
La variabilité est au rendez-vous. La mise en place de départ, les dés disponibles et l’ordre des cartes du château créent de la variabilité à chaque partie.
Est-ce répétitif ? Oui car les actions sont identiques, les lieux pour activer les des idem, le plateau personnel change peu (sauf avec l’action lanterne). Donc le jeu peut paraître répétitif car on fait au final très souvent le même type d’actions.
L’ennui se fait-il ressentir ? Non, au contraire même ! Plus on fait de parties, plus j’ai envie de tenter des approches différentes. L’analyse de la mise en place s’apprend, on tente d’optimiser au mieux ces 9 coups. La variabilité offre un défi à chaque partie et, avec un adversaire régulier, on joue aussi de plus en plus contre l’autre (je n’y ai joué qu’à deux).
Avant l’acquisition j’étais sceptique. Le jeu me semblait moche et froid. Depuis que je l’ai acheté je suis largement revenu sur mon avis initial et, pour 30€, ce jeu est une vraie réussite. L’édition est incroyablement qualitative, le tout au service d’un jeu lui aussi mécaniquement intéressant. Le thème est aussi présent, peu sur les ressources, mais plutôt sur les guerriers, jardiniers et courtisans. Quand on les joue, on dit bien qu’on va jardiner, aller à la guerre ou … courtiser.
Donc point de répétitivité, ou alors à un niveau permettant plutôt d’avoir de plus en plus de maîtrise. Une vraie réussite dans notre foyer ludique !
Je n’ai pas fait assez de parties (j’en suis à 3) pour me prononcer sur une quelconque répétivité, mais franchement ce jeu a été un petit coup de coeur de cette année, et pourtant je deviens un peu difficile sur les jeux “”“experts”“” froids et sans âme.
Ça aurait justement pu être un de ces énièmes jeux Excel, mais le côté très condensé (on fait 9 actions en tout et pour tout dans la partie) lui donne une vraie personnalité, en plus d’apporter une vraie tension : en seulement 9 actions, on a l’impression de jouer sa vie à chaque coup, et on ne peut pas se permettre des coups de temporisation.
J’ai l’impression que la rejouabilité est bel et bien là quand même. La randomisation de la mise en place n’est pas juste là pour faire joli, elle a un vrai impact sur la stratégie, et il y a une vraie phase d’analyse du setup pour essayer de se faire une petite stratégie (par exemple, au vu des cartes actions présentes, dans certaines parties on pourra tenter de scorer sur la piste du Héron, et dans d’autres parties pas du tout).
Pour autant, on ne peut pas dérouler sa stratégie de manière pépère puisque les choix des autres joueurs vont forcément mettre à mal notre plan, il va donc falloir être régulièrement capable de s’adapter et de rebondir.
Je trouve que le jeu réussit très bien cet équilibre entre stratégie et imprévisibilité, et en évitant au maximum les surcouches de game design. Ça pourrait presque paraître sec, tellement il y a peu de gras, mais je trouve ça étrangement satisfaisant, surtout quand à la fin du jeu on se rend compte qu’on a pu faire pas mal de trucs en 9 actions, finalement.
en même temps dire que c’est répétitif vu le peu de nombre d’actions sur une partie me semble assez étrange. Alors oui à ton tour à chaque fois tu joues un dé … 9 fois dans la partie pas de quoi attraper une crampe au poignet
Je rejoins mes camarades sur leur avis, sauf pour le thème qui est totalement anecdotique selon moi mais habille bien le jeu.
Je crois que ce qui était critiqué était la répétition d’une partie à l’autre, et non pas au sein d’une même partie.
Je comprends la crainte, parce qu’il arrive que des jeux avec une forte randomisation du set-up fassent miroiter une fausse “rejouabilité” (en gros, on fera un peu toujours les mêmes ouvertures et on mettra en place les mêmes tactiques d’une partie sur l’autre).
Franchement, j’ai l’impression que Château Blanc s’en sort très bien à ce niveau et nous demande de beaucoup réagir au setup, particulièrement en fonction des actions disponibles sur les jardins et les camps d’entraînement.
Le thème est effectivement purement illustratif, mais au moins il ne cause pas de dissonance particulière, et d’ailleurs j’aime bien faire un petit topo dessus quand j’explique les règles.