L'Eurogame Complexe - ce type de jeu en bout de route - Débats

Tu as résumé ce que je souhaitais répondre.
Tu prends le top 500 bgg, aucun de ces jeux n’est jamais soldé.
Et la production ludique pourrait s’arrêter aujourd’hui, on aurait assez de jeux pour jouer sur des générations sans s’ennuyer. C’est moche mais c’est comme ça.
Donc non, voir des rayons toujours plus blindés et une production toujours plus prolifique “pour avoir le choix”, ce n’est pas quelque chose qui me parle.

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Je me suis toujours demandé pourquoi ils faisaient le choix de localiser les productions Final Frontier Games. Je ne crois pas qu’ils aient déjà sorti un très bon jeu (alors oui, la Baie des Marchands a fait parler de lui, mais plus pour son concept que pour ses qualités ludiques). C’est typiquement le genre de sorties dont on pourrait se passer.

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Peut être que je me trompe, mais je croyais que “L’Eurogame” visait justement à réduire l’interaction au maximum afin de pousser les joueurs à élaborer leur propre stratégie. Peut-être devrions nous, nous mettre d’accord sur la définition d’Eurogame ? Sinon, nous risquons de ne pas parler de la même chose.

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Ah ben non pas du tout. Catane, Carcassonne, El Grande, au hasard, sont des eurogames classiques et ce sont des jeux d’enfoiré.

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Quand je pose la question de l’interaction réduite je me suis sans doute mal exprimée, j’aurai du plutôt employer “Interaction frontale où élimination directe d’un joueur” et “confrontés aux même contraintes que ses adversaires”. Donc, c’est bien ce que je dis, il faut se mettre d’accord, et ça ne répond pas à ma question. Finalement, qu’est-ce qu’un Eurogame ?
Est-ce que c’est un classique des années 2000 ? Un jeu avec des pions en bois par milliers ? Ou encore un jeu où l’aspect chance est minoré ? La thématique est collée à la mécanique ?

J’espère qu’on ne fera pas un listing des exceptions parce qu’on aura bien du mal à poser une définition. Mais au hasard, TFM est bien à interaction réduite, non ? Je ne pose même pas le débat sur Pandémie… lol

    • Le conflit de joueurs est indirect et implique généralement une concurrence sur les ressources ou les points. Le combat est extrêmement rare.*

Exception ?

Manifestement non :

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Je pense que le distinguo est beaucoup plus net pour ceux qui ont vécu la bascule entre 95 et 2005 à la louche.

Nemesis : pas un euro
Stationfall : pas un euro

High frontier : nspp

Faraway : euro
Daybreak: euro
Heat : euro

Non, car tu ne détruis rien chez l’adversaire.

Antique serait une exception à mon avis.
Smallworld aussi.
Meeple War.

On a aussi le cas épineux de drunter und drumber.

En france ce qui était dispo à l’époque était soit ameritrash soir frenchtrash (soit wargame) : zargos, fmp, baston, la vallée des mamouths, Space Hulk / civilisation, Amirauté, diplo, Dune, horreur à Arkham, etc.

Je ne sais plus quand les 18xx sont arrivés ?

Tiens citadelles. Un peu le cul entre deux chaises aussi. Et LgdT clairement pas un euro non plus.

Recadrage : le thread parle d’Eurogame Complexe, pas d’Eurogame. Attention, le débat est sans fin. Eurogame intéractif (majorité) vs eurogame d’optimisation (pose d’ouvrier, moteurs etc…). on peut parler des heures. J’ai demandé qu’on évite de lancer ce débat pour continuer à bien traiter le thread.

Ici, c’est le thread où l’on parle de la feuille excel ou le tableau électrique, au choix. Le jeu au dessus de 3,50 de poids sur BGG sinon où tu joues un peu dans ton coin et qu’à la fin tu comptes les points.

Il y a eu une question explicite de @juliano et une demi douzaine de posts en réaction. Quand bien même cette question annexe ne fait pas partie de l’intention du créateur du sujet il faut accepter de petites digressions. C’est aussi ce qui fait une discussion vivante !

La digression a permis de préciser de quoi on parle et de se mettre d’accord sur ce qu’est un Eurogame et du coup complexe merci à vous et à TTWD d’avoir préciser qu’il s’agissait bien de « tu joues un peu dans ton coin » et « à la fin tu compte les points ». C’était l’image que j’avais de l’Eurogame complexe. :wink:

Pour revenir au débat.

Matagot se “retire” du jeu expert
Super Meeple revoit sa polique aussi
Quid de Iello… ? Savez vous si ils vont garder leur gamme expert?

Je crains que pour les amateurs de ces jeux, il n y ait à terme la nécessité de devoir prendre des jeux en VO…
Il y a eu un jeu Dwelling of Evertruc… je sais plus le nom, qui a échoué à trouver un financement pour la traduction alors que j’ai trouvé beaucoup d’intérêt au jeu en lisant la règle.

Exemple similaire sur le marché des rééditions:
Cette année, pour moi, ce fut la premiere année où j’ai acheté des jeux en “anglais” seulement pour des rééditions ou des jeux dont je ne voyais aucun avenir en retail. J’avais évoqué que nous allions voir un très fort recul des rééditions (sauf des mega deluxe) par exemple les années à venir du fait du manque de succès commercial d’éditions standard retail : Conclusion, j’ai acheté, la Traversée du Désert, Babylonia, Zoo Vadis, le dernier KS de Bitewing Games et RA tout en VO.

Quand le marché est minuscule, c’est normal d’acheter en VO !
Les wargamers le savent bien. Les amateurs de cinéma de Mongolie du sud aussi.
Je ne suis pas expert en jeu vidéo, mais il doit y avoir plein de trucs uniquement en vo.

Bien sûr c’est contraignant, bien sûr cela réduit encore plus la clientèle possible…

La question à laquelle nous n’aurons jamais la réponse c’est de savoir, si ce marché évolue vraiment dans ce sens, s’il aurait pu survivre en ayant une offre certes plus réduite mais réduite, justement, aux meilleurs jeux.

Est ce que le marché n’est pas viable ou est ce qu’on a tué la poulette aux œufs d’or dans l’œuforie :wink: post Covid ?
(Poulette parce que ce n’est pas le marché des smartphones, c’est un petit marché)

C’est une bonne remarque. N’a t’on pas dégouté les clients? Ne nous retrouvons pas au même stade qu’Atari pendant la crise du jeu video des années 80 ???

Profusion de jeux crées avec le c… et détruisant l’intérêt de la clientèle. L’apogée de la crise sera le Jeu E.T.

Nintendo avait résolu cette crise en créeant une espèce de Seal of Excellence. C’est à dire que des développeurs ne pouvaient produire un jeu sur la console qu’en respectant un tantinet soit peu un cahier des charges précis.

NB: Mon “militantisme” a eu cet objectif d’une certaine manière. Promouvoir ce que “devrait” être le bon jeu complexe (agrandir la dimension interactive au lieu de la mécanique) afin que cesse de se produire une multitude de jeux complexes qui au final isole les joueurs, décoit, fatigue et détruit l’intérêt des clients. Je crois très sincèrement que la profusion de jeux purement mécaniques et “autistiques” sont en train de faire du mal au marché. Maintenant dès qu’un jeu un poil complexe et donc un peu cher sort, bcp sont dans l’attente d’un soldage du jeu (je cite Simon du Passe Temps).
Galactic Renaissance… un jeu de l’auteur d’Inis, pas un jeu hyper complexe pourtant, il vient à peine de sortir, il a de bons retour, bim dans le bac à Soldes… Tu m’etonnes que Matagot arrête les jeux complexes.

Oui et non, ça va plus loin que ça dans mon esprit qui s’exprime mal.

Imaginons qu’il y a un marché pour 10000 boites de jeux complexes.
Pour être rentable un jeu doit se vendre à 1000 boites. (Mes chiffres c’est n’importe quoi).
Les éditeurs mettent 20 titres sur le marché.
En moyenne 500 boites vendues par titre… gros bouillons pour la majorité des titres, les 2 ou 3 meilleurs vont probablement s’en sortir et le reste sera en dessous du seuil de rentabilité.
Y compris ceux qui auraient du faire un petit succès mais qui ont été phagocytés par les encore moins bons qu’eux… mais à un moment donné le client n’a plus de budget ni de temps…

Alors que si les éditeurs mettent 12 jeux sur le marché, qui potentiellement reste à 10000 boites, les très bons vont s’en sortir, les moyens vont pas trop perdre, peut être même être rentables, et les erreurs resteront des erreurs mais c’est imparable qu’il y en ai.

Pas la peine de me dire que ce modèle est trop simpliste… je le sais. J’essaye juste de clarifier une idée. Trop de produits dans un marché fini aboutit obligatoirement au fait que nombre d’entre eux n’atteindront pas le seuil de rentabilité alors que certains auraient pu le faire avec moins de concurrence.

En fait, ce que je décrit là n’est pas vrai que pour les gros jeux complexes. C’est déjà une réalité pour tout le marché du jeux et ça explique la déferlante de jeux dans les soldes aujourd’hui.
On y trouve même des jeux qui ont fait un buzz pas possible il y a 6 mois ! Le marché et le bouche à oreille sont impitoyables.

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Moé si parmis tes 10. 10 ne plaisent pas. Ça ne marchera pas non plus.

Par contre en tant que joueurs plus le choix est grand. Plus on trouvera boîte a son Meeple. Ça me paraît mathématique et si on va plus loin. Dans ce marasme de jeu. Je pense que les développeurs sont dans l’obligation de travailler davantage sur leur titre afin d’être au-dessus de la masse.

Je ne sais plus qui disait ça dans le milieu mais : Il y a encore 15/20 ans des jeux, des jeux aux matériels infectes, au game-design foireux et à des jeux juste injouable il y en avait a la pelle. Aujourd’hui, la problématique me semble ailleurs. L’originalité car pour le reste c’est quand même d’un autre calibre.

Aucune chance que parmi les 10, les 10 ne marchent pas.

En « gros jeu », ce qui marche en France c’est ce qui marche et anglais.
Évidemment si les éditeurs traduisent ce qui fonctionne moyen aux usa, il pendront un bouillon… bien mérité.

Des jeux comme root ou scythe n’ont pas été francisés d’emblée si je ne me trompe.
Bref, il faut traduire les succès, pas les trucs qui ne trouvent pas leur public Anglo Saxon.