Certes ! Mais (je ne connais pas ta situation en terme d’association ou de cercle de jeux) parfois l’achat est nécessaire pour jouer à un jeu !
Ah ben c’est simple j’ai pas de thune et peu de joueurs
T’as déjà vidé toute la caisse ? Mon Dieu mais t’as les poches encore plus trouées que celles de MG !
Ah tiens ça me fait penser que justement il faudrait re-remplir les caisses avec quelques ré-adhesions
Alors oui, du coup, ça complique grandement… Après idem, je ne connais pas ta ludothèque mais je suppose que les achats ne sont pas des forcément nécessaires pour pouvoir jouer ^^
Merci BGA quand même !
Tu cumules là
Faut que j’adhère, moi !
Sinon, j’ai fait testé MiddlesAges à Madame sur BGA. J’hésitais entre attendre encore quelques mois avant de l’acheter ou l’acheter. Il s’avère que le jeu plait beaucoup à Madame aussi. Donc il risque de faire parties des prochains achats.
Le jeu se joue d’ailleurs très bien à deux aussi.
Surtout qu’il y a une vraie plus-value “physique” grâce à la qualité du matériel au toucher !
Certains jeux, une fois joués sur BGA, ont le défaut d’être presque plus agréables en format “numérique”, mais ici j’aurais du mal à me passer du plaisir de manipuler les tuiles, de les emboiter façon puzzle, etc…
L’édition est de très grande qualité.
Pour l’instant (une demi douzaine de parties) je n’ai pas vu le défaut qu’évoque @fatmax66 mais je veux bien le croire… à confirmer sur le moyen terme, mais on aime beaucoup ici (et pourtant on est pas la cible vu le côté très familial du bouzin).
Ça se ressent même sur BGA. Le jeu en physique fait très envie. En tout cas c’est bon d’avoir confirmation de cela
Quelqu’un pour nous faire un petit article sur Middle Ages ?
Ouais vous pouvez même le faire à 4 mains
Ou les pieds dans le nez
Sur la couverture, « Middle Ages » en calligraphie gothique.
A l’intérieur, un fief, une église, des vitraux, des remparts, des fleurs de lys, des paysans et des moulins.
On est bien au moyen âge !
Qui dit seigneurie dit malles débordantes d’or, notre objectif à la fin de la partie est d’avoir le royaume le plus prospère.
Serait-il l’or mon Señor ?
Middle Ages c’est avant tout une refonte mécanique plus moderne de Majesty
- On oublie les meeples à la Carcassonne, qui étaient égrainés sur la rivière de cartes, pour laisser place à de jolies montures qui, à la Kingdomino, apportent planification et (forte) interaction.
- Avec les cartes événements on bénéficie d’encore plus de richesse… ou on croule sous le chaos (ajout mécanique dans l’air du temps mais peut-être ici dispensable).
- Désormais chaque domaine offre un effet ET un revenu.
- A la fin le calcul est épuré : la bourse finale moins le malus des domaines vides de parcelles, et on compare les résultats.
Feu Majesty laisse place à Middle Ages et ses tours en 4 étapes :
1/ Je déplace mon chevalier sur une tuile qui, en plus d’indiquer l’ordre de jeu au tour suivant, sera mienne dans mon fief à moi !
2/ Ainsi, et à la Kingdomino, en déplaçant mon cheval vers la prochaine tuile je libère celle sur laquelle il campait que je place dans le domaine correspondant de mon royaume.
3/ À la suite de cela, j’applique l’effet propre au domaine (collecte d’argent, taxer les adversaires, reconstruire une parcelle, réserver une tuile, détruire la tuile d’un adversaire ou de l’amélioration de revenus)
4/ Puis je récupère le revenu associé à ce même domaine, vive l’impôt et la gabelle !
Autant dire qu’on en manipule des pièces : je collecte, je taxe, je fais de la monnaie, j’échange contre des plus grosses pièces, je donne à mon adversaire… Ca réveille le Prince Jean qui sommeille en nous.
Ca s’est sur papier mais en pratique, cette refonte, elle apporte quoi au juste ?
Eh ben une dose de planification, certes, mais surtout une sacrée interaction au moment charnière de déplacer son pion chevalier sur une nouvelle tuile. L’interaction peut même être punitive si on n’anticipe pas assez les prochains coups bas de nos fiels chevaliers adversaires. A nous donc de surveiller à tout instant le jeu des autres. A nous donc de maintenir un équilibre permanent, presque pesant, au moment de ces joutes cruciales.
Oui parce-que si au tour 2 je veux cette tuile palais qui bonifierait un de mes domaines elle m’empêche d’être le premier à choisir au tour 3, là où il n’y a qu’un seul rempart disponible celui-là même qui me protègerait de Sieur Le Rouge qui joue beaucoup la caserne dont une tuile est accessible au tour 4.
OK, mais elle n’apporterait pas un peu de déséquilibre cette refonte ?
Il m’est peu aisé de rentrer dans les cachots mathématiques des équilibrages de mécaniques ludiques. Mais je pense que si ici il y a déséquilibre il vient des joueurs et non du jeu en lui-même.
Clairement je me suis fait avoir comme une bleue sur ma première partie. Dès le départ je n’avais pas assez suivi le jeu de mes vils adversaires qui s’étaient empressés de s’emparer des casernes, faisant parfois des attaques en cascade. J’ai eu beaucoup de mal à revenir dans la partie. Enfin, si je suis honnête, je ne me suis jamais refaite malgré quelques jolies collectes d’impôts. Ca pourrait venir de moi, mais non, d’autres parties ont montré que Middle Ages est exigeant !
Mais que nenni ! On ne m’y a pas repris car l’avantage avec ça c’est que si l’envie d’y rejouer est présente on s’efforce de gagner en stratégie (là où Majesty restait davantage tactique). On plisse un peu plus les yeux et analyse mieux le plateau central pour éviter que le piège ne se referme sur nous. On hésite un peu plus et fait flotter notre cheval au-dessus des tuiles convoitées. On s’amuse un peu plus à titiller, bloquer, empêcher les autres. Et là le jeu devient satisfaisant, gratifiant, amusant… délicieux. Plus on est nombreux autour de la table plus la surveillance est de rigueur, plus les joueurs sont râleurs et la satisfaction d’un coup bas réussi meilleure.
Toute stratégie est payante mais il ne faudra jamais négliger les remparts et/ou les casernes en les surveillant comme le lait sur le feu.
Cette première partie je l’ai kiffée.
Oui sieurs les joueurs j’ai kiffé ma première partie totalement dans les choux, punitive et chaotique parce qu’autour de la table ça râlait, ça cogitait, ça se vantait, ça volait… bref il y avait de la vie dans ces fiefs.
J’ai peut-être aussi kiffé cette première partie chaotique, ou du moins ces défauts n’ont pas bloqué mes sensations de jeu, car le jeu est d’une ergonomie parfaite : les tours sont fluides, les tuiles et jetons d’améliorations s’imbriquent intelligemment, la lecture des effets et des revenus est intuitive.
Un petit bijou de prise en main dans un écrin au touché velouté.
Alors j’y suis retournée et avec joie.
C’est peut-être aussi là que réside le plaisir ludique de Middle Ages, quand Majesty m’avait laissée plus insensible.
Majesty is dead, long live Middle Ages!
Superbe article qui transmets avec brio tout le plaisir que procure le jeu et son matériel.
Bravo !
Du coup, une unique partie où tu y as rejoué ?
Plusieurs fois. Je ne pouvais pas rester sur une telle claque au score !
Grand bien m’a pris, c’était un problème de joueuse pas de mécanique.
Une bien belle partie à 4 qui confirme bien que ses ont les joueurs qui font le jeu et que ce n’est pas un problème d’équilibrage. J’ai dû calmer mes ardeurs sur ma stratégie Caserne surtout que la peste noire (perte de un village et une caserne) s’en est mêlée… À noter que j’ai commencé dernier et que les autres joueurs m’ont laissé la caserne de dispo au premier tour. Avec le recul, j’aurai finalement dû partir sur l’Église…
Au début de la seconde phase, les choses paraissent plutôt calmes
La stratégie Tours, avec ce qu’il faut d’église et de palais, va s’avérer être gagnante! Le Fief Moulin terminera 3ème
Les Marchés vont très bien fonctionner et se classer second sur cette partie.
Le constat ne change toujours pas, après une dizaine de parties, on trouve Middle Ages toujours excellent! Mieux, il se bonifie avec l’âge (ahah) et le nombre de parties
Matos excellent, des parties rapides et tendues de bout en bout surtout avec des joueurs de même niveau, mais que demander de plus? Clairement un must chez nous!
Ici aussi, le constat est toujours le même : c’est un véritable plaisir. Madame prend d’ailleurs autant de plaisir à y jouer qu’à le regarder. Le détail des tuiles est passionnant et chaque partie construit une histoire différentes via les différents assemblages de tuiles et les dessins se trouvant dessus.
Nous avons fait une partie ce soir, on s’amuse beaucoup. Tout comme Splendor (dans une moindre mesure cependant), il y a énormément d’optimisation et de réflexion. Et en même temps, on peut jouer au jeu “à la cool” sans perdre le plaisir de la partie.
À votre avis, ça passe avec des 10-12 ans qui jouent à The River, 7 Wonders et Paleo ?
Pour moi oui, largement
Sans vouloir trop m’avancer, je dirai que ça passe. Le jeu ne me parait pas difficile à appréhender. Au pire il va falloir un ou deux parties pour s’acclimater et capter le fait qu’il faut anticiper sur plusieurs tours, trouver des moyens de se “protéger” des attaques, etc. Mais si acclimaté ne serait-ce qu’à 7 Wonders, je ne vois aucune raison pour que Middle Ages ne passe pas