Je solote, tu solotes, nous solotons
L’idée de ce post est de partager avec vous mes coups de cœur solo de ce début d’année à travers une présentation et un avis « flash » de ces jeux.
Les 3 élus de ce 1er épisode.
Pas trop de blabla, rentrons dans le vif du sujet :
Wraith & the giants : jeu solo
Le nouveau bébé solo de Scott Almes.
Mais qui est Scott Almes : c’est le papa de l’incroyable Warp’s Edge, des microgames tels qu’Au Griffon fonffon, L’ile des prédateurs … mais aussi d’un tas de jeux moyens (la série des Tiny Epic, les Boomerang, Claim …).
Revenons à Wraith & the giants que l’on pourrait comparer à Shadow of the Colossus au niveau jeu vidéo.
Le but du jeu sera de vaincre un géant parmi les 4 de la boîte à la difficulté croissante en incarnant l’un des 3 spectres là encore à la difficulté croissante :
Géant de terre < Géant d’eau < Géant d’air < Géant de feu
Young wraith < Adult wraith < Elder wraith (le gameplay de chacun des spectres sera de plus en plus étoffé et intéressant)
Côté mécanique on est face à un « boss battle » où l’on va essayer de créer des combos de cartes (via les symboles qui vont s’accumuler), tout en faisant attention aux zones qui seront attaquées à chacun des tours. Le jeu sera cadencé via son propre deck (en l’épuisant on perd) et le deck du géant (en l’épuisant on perd).
Evolution entre le 1er et le 9ème tour de jeu
On retrouve des sensations de Colossus ou Leviathan wilds.
A cela on peut ajouter un module rajoutant du piment en tirant 1 carte parmi 3 (chacun des géants à ses propres cartes.
Pour finir : Excellent, rapide (20mn la partie), difficile mais pas frustrant et très beau.
Je recommande de ne faire que 2 ou 3 parties avec le Young wraith au gameplay vite répétitif au risque de vite s’ennuyer et de passer à côté du jeu.
Unstoppable : jeu coopératif de 1 à 2 joueurs
Le dernier né de John D. Clair qui est le génie à l’origine de la série Mystic Vale ou encore Dead Reckoning. Avec quasiment aucun déchet en tant qu’auteur.
A la manière d’un Aeon’s End on va choisir un protagoniste à incarner et une menace à affronter dans ce deckbuilding très original.
Original pour plusieurs aspects :
-
Notre deck sera à la fois notre ami et nos ennemis (les cartes sont recto/verso)
Au milieu 2 cartes du deck 2 bases mais celle de droite à 2 améliorations (les cartes du dessus), et en bas au verso un ennemi. -
Le deckbuilding qui est déterminé par le jeton niveau qui est composé de 2 parties : la base qui indique notre niveau et le pion intérieur que l’on va pouvoir avancer pour acquérir des cartes de niveaux avancés
Là je suis niveau 1 (gros jeton) mais ayant joué des cartes améliorant temporairement mon niveau je pourrais prendre une carte lors de la phase de draft au niveau 3 des améliorations. -
L’acquisition des cartes que l’on va intercaler dans les pochettes (2 maxi) qui va à la fois améliorer nos cartes mais aussi les cartes ennemies (qui je rappelle sont de l’autre côté)
A ces belles trouvailles le reste est parfaitement huilé. 3 boss totalement différents, 100 cartes niveaux uniques avec lesquelles on combinera les améliorations de manières différentes selon les parties, 4 protagonistes …
Le système le pioche qui ne se fait (quasiment) qu’à travers le fait de battre les ennemies. A ce moment on retourne la carte ennemie côté joueur et elle intègre notre main.
Pour finir : variabilité et rejouabilité au top, ingénieux et très beau, tendu. Un bémol tout de même : le temps de rangement en fin de partie à travers le tri de toutes les cartes et le fait de les enlever des sleeves.
A noter que le jeu peut se jouer à 2 mais pas convaincu de cette configuration.
Invincible the hero-building game : jeu coopératif de 1 à 4 joueurs
Préambule : je ne connais pas du tout la série.
Invincible est un jeu de Kevin Spak … euh … connait pas !
Là on est face à un jeu de Hero-building et de bag-building. En solo on va incarner 2 des 4 héros face à l’un de 7 scénarios qui peuvent être joués indépendamment les uns des autres ou à travers une grande campagne.
Ici la carte du scénario 3, les évènements et les ennemies de niveau 1, 2 et 3.
Bag-building car on va ajouter des cubes dans son sac, on va les piocher 3 par 3 pour les affecter à nos cartes mais attention dès le 5ème cube noir tiré aïe, aïe, aïe ! Les cubes noirs sont à la fois des jokers mais aussi notre “cryptonite”.
En début de partie : 6 cubes noirs et 3 cubes de chacune des 4 couleurs.
Hero-building car on va pouvoir ajouter/remplacer des cartes pouvoirs contre des points d’expérience.
Ici, j’ajoute “Utility belt” en payant 2 d’expérience et je me défausse d’une carte bleu pour ajouter 1 cube bleu à mon sac (1 fois par manche max).
Les 7 scénarios sont diversifiés dans leur(s) objectif(s), les menaces et évènements seront toujours différents d’une partie à l’autre et l’ajout des défis pour pimenter encore plus l’aventure.
L’asymétrie des héros est intéressante et comme toutes les cartes compétences sont différents cette asymétrie va s’accentuer au cours de la partie.
Pour finir : un coup de cœur total que ce soit en solo ou à 2 (pas essayé à 3 et 4), un sans-faute !
Autres jeux m’ayant fait une très belle impression mais qui vont demander d’autres parties pour confirmer cet enthousiasme : Fate les défenseurs de Grimhein (defense-tower), Tesseract (collection/points d’action), Dungeon legends (deckbuildig), et Wondrous creatures (Everdell killer).
Mais comme tout n’est pas rose, ceux à éviter : Snowcrest, Conservas, Wyrmspan, mini moons …
Il est temps de clôturer ce chapitre 1. Je vais essayer de rendre ce rendez-vous mensuel. En attendant, que ce soit en solo ou à plusieurs, jouez/perdez/gagnez mais surtout amusez-vous