Qui paire gagne, j’y joue avec les cartes de Dixit, moi …
Testé en solo Total Domination, un jeu passé sous les radars (malgré un gros arrivage dans mon magasin de jeux…), un jeu de combat basé sur des cartes assez original, mais malheureusement handicapé par une règle du jeu imprécise et des erreurs sur le plateau. Pas désagréable mais plein de petits trucs qui font tiquer et gâche un peu l’expérience de jeu. Pas sûr que j’arrive à le sortir avec d’autres joueurs étant donné le coté punitif des combats (en gros, je fais l’action combat et je détruit l’adversaire sans qu’il puisse réagir, c’est le premier qui attaque qui gagne tout…)
Après la jolie présentation que palferso nous en a faite ce week-end, hier j’ai sorti ma boîte de Zèrtz pour l’inaugurer avec monsieur Proute.
Eh bien il se trouve que cela nous a beaucoup plu, à tous les deux.
Ce Tower Up semble très bon.
J apprecie les jeux de sebastien pauchon.
Mais je pense que l illustration de la couverture de la boite ne vende pas beaucoup.
Ces derniers jours :
- Découverte de Hit Extreme ! en famille (2 parties à 4j puis 3j) : 3/5
Du stop ou encore 101, épuré et parfaitement exécuté. Je pense qu’on a un contrôle très limité sur le déroulement de la partie mais ça a bien plu autour de la table - je m’y suis aussi bien amusé. Le genre de jeu où l’on peut faire jouer n’importe qui, n’importe où, en 15 minutes chrono. D’un point de vue éditorial, je trouve dommage d’avoir choisi des cartes à bord noir qui s’abîment très vite (qualité moyenne) ET d’avoir choisi un format de boîte qui ne permet pas de sleever lesdites cartes. Ca finira dans une deckbox.
- Lorenzo à 2j : 5/5
C’est le jeu de la trilogie (Marco Polo - Grand Austria) que j’ai le moins pratiqué (seulement ma 5ème partie) et pourtant… je ne sais pas si c’est un grand jeu mais c’est en tout cas un excellent jeu, un eurogame épuré et tendu comme Luciani (et ses comparses) savait les faire - ses productions récentes m’ont un peu déçues. Partie un peu moins tendue que d’habitude, A & moi étions partis sur 2 stratégies différentes. J’arriverai à bien valoriser le tas de bois accumulé sur les premiers tours avec le bâtiment qui va bien (3 bois → 7 PVs) , 6 provinces et 6 personnages venant compléter mon tableau. Je gratterai également quelques points en faisant le choix de l’excommunication au second tour. Victoire 123-101, dans nos standards habituels. Gros kif.
- Partie avortée de Perseverance à 3j : 3/5
Après 1 heure de mise en place et d’explications de règles (un peu rouillées, j’avais un souvenir assez flou des assemblées) un joueur doit malheureusement nous abandonner au milieu de la 2ème manche, urgence familiale oblige. Fin de partie, les règles à 2j étant trop sensiblement différentes
J’avais peut-être sous-estimé la difficulté, les 2 qui découvrent ont eu bcp de mal à voir l’imbrication des différents éléments qui permettent de scorer : majorité sur les camps → votes-> PVs, majorité sur les officiers → PV pour soutenir notre stratégie, attaques de dinos → financement de récompenses → PVs.
Ce sont pourtant 2 bons gros joueurs d’eurogame mais ils sont tous 2 passés au travers de leur début de partie, j’étais parti pour leur rouler dessus avec le double de leurs points (pardon de leurs partisans) en milieu de deuxième manche (c’est ma 3ème partie.)
Pas sûr que j’arrive à le ressortir avec 1 des 2 joueurs présents, très frustré par sa partie et la difficulté à se projeter dans le thème qui lui plaisait bcp.
Je n’y avais pas joué depuis 1 an (seulement ma 3ème partie) et je dois reconnaitre que le jeu semble un peu de polish, les règles sont denses pour un jeu au final pas si complexe - je trouve par exemple un Zhanguo plus exigeant.
A voir si j’arrive à y rejouer rapidement, à la maison ou à l’asso, sinon il faudra que je me fasse à l’idée de vendre cette énorme boîte sans avoir joué l’Episode 2.
Alors moi ce week-end j’ai joué.
Et pas qu’un peu. Alors vous allez me dire que j’ai surtout fait des petits jeux… Les plus mauvaises langues diront même sans doute que j’ai surtout fait des petits jeux de plis à la con ; a fortiori des petits jeux de plis à la con de @deogracias… Ah, que vous êtes mauvaises langues ! (Je le savais.) En même temps je peux pas vous donner tort. Je l’aurais juste pas dit comme ça.
Mais soit.
J’ai joué.
Mais je n’ai pas fait que jouer. Et, vous savez, déambuler entre les tables, snober une partie qui m’aurait accaparé plusieurs heures pour me poser ailleurs, une bière à la main, dans ce rôle d’observateur/commentateur que je crois être de toute façon incapable d’abandonner même en pleine partie, c’est je crois ce que j’ai fait de mieux ce week-end.
Jouer en société c’est avant tout pour les gens. C’est peut-être très convenu comme formule, mais c’est comme ça que je vois les choses, c’est comme ça que je pratique. Et il faudra que je tombe sur un jeu qui m’excite vraiment pour que j’oublie ceux qui m’entourent.
Saurait-il exister un jeu qui m’excite davantage que l’idée d’être en présence des forumeurs trictrac en chair et en os ? 15 ans de ma vie réunis dans la même pièce. Il en manquait plein mais ceux qui étaient là étaient tous formidables. Les vieilles soupières comme les jeunes cochons de lait.
Cette année il semble que personne ne soit allé à Essen pour en revenir et citer @Docky dans les comptes-rendus pour le féliciter d’être une personne adorable. Alors je déplace la tradition ici même. Mais en vérité ça vaudrait pour tous ceux et celles que j’ai croisés. Ceux et celles avec qui j’ai joué, ou avec qui je n’ai fait que parler.
Donc j’ai joué.
Voyons maintenant à quoi. Et dans quelles conditions.
Après trois heures de route à faire connaissance avec mes covoitureurs, et découvrir au passage que @palferso est un alliage de charme suave, de prévenance et de sociabilité - à tel point que c’est à se demander s’il ne se fait pas pirater son compte de temps en temps - c’est l’arrivée au gîte et l’effusion !
Il fallait à tout prix lancer un Qui paire gagne pour que je daigne m’asseoir. Sans quoi j’allais sauter dans les bras de tout le monde. J’avais déjà commencé à embrasser @chakado…
C’est toujours bien une partie de Qui paire gagne. Même quand on déçoit un @rodenbach qui avait commencé à se convaincre avoir trouvé en moi son âme fraternelle de l’absurde. Même quand un @docky qui malmène la flore et l’héraldique réussit à faire plus de points qu’un @christophej2 plongé dans une partie d’un autre espace-temps.
Surtout dans ces cas-là, en fait.
Je ne vous dis pas si j’ai gagné ou non parce que je n’en sais rien et que ce n’est pas ça qui compte à ce jeu. Mais je suppose que non… Car rassurez-vous pour les commentaires suivants, je saurai signaler quand je gagne.
La quasi-totalité de la table se lance comme un seul homme dans le jeu suivant proposé, et expliqué par un @prosper_manganate qui n’a pas peur de faire face à une plus d’une demie-douzaine de paires d’yeux dubitatifs. Hues and Clues.
C’est simple, c’est un pantonier en forme de grand plateau. Et le but du jeu est simple : il faut faire deviner une couleur aux autres joueurs en disant par exemple saumon ou aubergine, mais pas concupiscence. Donc j’ai pas trop aimé, et je trouve que l’auteur est globalement passé à côté de son sujet, parce que moi j’aurais préféré dire concupiscence.
Les plus compassionnels laisseront une seconde chance au même @prosper_manganate, mais celui-ci décidera de la gâcher en dégainant Mercado de Lisboa, un enième jeu de fruits et légumes avec des cuisses de poulet. Une paire d’optimistes se disent qu’au moins ils ont enfin testé un Lacerda.
Je passe la fin de l’après-midi, avec quelques autres victimes consentantes, sous l’emprise totale de @deogracias qui s’était semble-t-il donné comme mission de répandre un plein sac de jeux de plis à la con sur le territoire du monde ludique.
A ce stade je dois partager l’admiration que j’éprouve pour cette compétence qu’il a de se souvenir de tous les noms, tantôt allemand, tantôt japonais, toujours illisibles, et de tous les twists de ses jeux de plis qui se ressemblent tous.
— “Alors c’est un jeu de plis où il faut suivre la couleur demandée mais c’est la deuxième valeur la plus forte qui l’emporte”
— “Alors c’est un jeu de plis où il faut suivre la couleur demandée mais - accrochez-vous ! - c’est la plus faible valeur qui l’emporte”
Ici on doit s’arrêter un peu et célébrer la créativité des auteurs de notre monde.
Donc nous avons joué à Schadenfreude et Scout.
Enfin quand je dis que nous avons joué, disons que nous avons appris à y jouer le temps de quelques expliparties.
J’ai beaucoup aimé ces petits jeux de plis à la con, notamment parce qu’ils sont de ce genre de jeux qui savent allumer une étincelle malicieuse au coin de l’oeil des esprits retors.
Ensuite on a tous dîné. Moi en compagnie de @valmont et @akajou, deux jeunes êtres délicieux qui maîtrisent si bien l’art ancien de la flatterie que j’ai passé le repas dans l’illusion d’avoir dix ans de moins… J’ai malheureusement appris plus tard qu’au moins l’un d’entre eux était frappé d’une sévère défaillance visuelle, notamment colorimétrique, du genre à ne pas distinguer les diverses nuances de gris. Mais c’était tout de même bien agréable.
Si bien qu’après avoir dîné en leur compagnie, je les retrouve à la table du camarade @znokiss.
C’est ce qui m’a permis d’échapper à l’emprise de mon prédateur évangélisateur cité précédemment qui avait encore 25 kilos de bonne parole à dispenser sous la forme d’expliparties de petits jeux de plis à la con.
Hélas ! dans la hâte de ma fuite je n’ai pas vu que je mettais les pieds sous une table de Cat in the Box. A savoir, encore un petit jeu de plis à la con mais :
— “Alors c’est un jeu de plis où il faut suivre la couleur demandée mais les cartes n’ont pas de couleur”.
Et ça fonctionne ! C’est ça qui est dingue. Les cartes n’ont pas de couleur, juste un nombre. Et c’est quand on pose notre carte qu’on choisit la couleur qu’on veut lui donner, dans la limite de ce qui reste de disponible sur un plateau de lignes de cases colorées et numérotées. On choisit selon qu’on veut suivre la couleur demandée, ou pisser, ou couper. Mais si on coupe c’est qu’on déclare ne plus avoir la couleur demandée, il faudra assumer ce choix jusqu’à la fin du tour.
Enfin bref, je ne vous explique pas les règles, vous connaissez sans doute (moi je débarque) ; et puis je ne l’ai pas fait pour les autres jeux, je vais pas commencer maintenant et rompre toute la fluidité de mon compte-rendu.
Enfin si ça fonctionne c’est surtout parce que chacun prend plaisir à sortir des traits d’esprit qu’il croit inédits mais qui ont dû accompagner toutes les parties de Cat in the Box depuis sa sortie.
A savoir :
— “ah mince t’as plus de jaune dans ta main ?!” (ah ah)
— “oui ben c’est facile aussi quand on a tous les atouts…” (hi hi)
Faut aimer rigoler, quoi.
En revanche c’est une prédilection inutile pour jouer à Château Combo qui est un tableur excel de trois cases sur trois. Et ici je suis tenu de dire tout le bien que je pense de ce jeu, compte tenu que c’est le jeu qui a été choisi avec amour pour gâter notre indispensable @weis. Donc désolé si contrairement à mon habitude je me répands, mais c’est pour la bonne cause, c’est maintenant ou jamais qu’il faut laisser parler la passion :
…
Voilà.
Ensuite j’ai dû zoner un peu, boire des coups, m’égarer dans le domaine en me massant le genou, ou bien me cacher dans un chiotte obscur.
Une parfaite mise en condition pour la partie de Revolver Noir à laquelle @rodenbach me conviera, probablement apitoyé de me voir abandonné à mon triste sort.
Ou probablement pas. En tout cas si c’était de la pitié, elle fut de courte durée : il m’a défoncé.
Avec le sourire, hein. C’est pas la question. C’était chouette. Le lendemain il m’a dit qu’il était content.
Oui, le lendemain, parce qu’après ça je suis allé me coucher sans demander mon reste.
En vrai il était déjà super tard. Je n’ai aucune idée de ce que j’ai pu faire de mon temps. Tant d’heures passées à jouer à tellement peu de si petits jeux !
Le lendemain je provoque une partie d’un jeu auquel j’avais envie de jouer : À la recherche de la planète X. J’avais même demandé à @Chakado de l’apporter spécialement pour moi. Pour me le faire découvrir. Ce qu’il a fait. Comme quoi il méritait bien ses bisous.
Cette partie a eu lieu avec la complicité de @Potrick que je cotoyais pour la première fois à cette occasion. Et qui s’est révélé très sympathique. Du moins sur ce jeu… … …
Ce jeu a été le coup de coeur auquel je m’attendais. De la pure orgie de logique. J’adore ces conneries de déductions, je savais à l’avance que j’allais être conquis. Comme d’habitude j’ai péché par orgueil en me croyant plus malin que les autres et en faisant des déductions hâtives. Pourtant, quitte à se tromper, c’est @Chakado qui se trompa le premier. Et finalement c’est @Potrick qui sans fanfaronner, se croyant à la bourre, révéla la vraie vérité stellaire.
J’aurais dû prêter attention à cette feinte discrétion, à ce premier signe de fourberie de sa part.
Sur la partie géante de Challengers qui suivit, le même @potrick tenta de m’amadouer en ayant l’air aussi paumé que moi. A moins que ce ne soit @Proute ou @humpfhumpf. Je ne sais plus. C’était un bordel cette partie ! Les habituels stratèges que sont @weis @prosper_manganate @chakado et @rodenbach (ah non pas @rodenbach…) s’en sont bien mieux sortis. Comme quoi c’est pas que de la moule ! En tout cas c’était un bon moment. Difficile pour les sensibles des oreilles et pour ceux qui ne supportent pas que des mains se croisent, mais un bon moment. Dans le genre bordel, quoi.
A ce stade, et en guise de repère fil rouge de la journée, il faut imaginer qu’à une des tables du gîte un groupe de joueurs devait se trouver à peu près aux deux tiers de la première partie de l’explication des règles de Trinidad.
Je profite d’avoir rompu brièvement le cours du compte-rendu pour faire un léger flashback qui a sa place ici parce qu’il jette une lumière de compréhension sur la suite. Ceux à qui ça brise l’immersion du récit, imaginez-vous la petite troupe en train de déjeuner un boeuf bourgignon.
Les autres, permettez-moi de revenir un instant dans la voiture sur le trajet aller du voyage, en compagnie de @fdubois, @Palferso, @MastermindM et Vianney, dans une ambiance mi-rigolarde mi-médusée, perdus en palabres et théories toutes plus farfelues les unes que les autres au sujet des deux énigmes locales que sont la rue du traître et la rue du bourreau. Rues authentiques autant que mystérieuses que nous avons croisées sur notre chemin et dont étions à ce moment sans connaître l’origine ni les raisons d’un si curieux baptême.
Il m’aura fallu prendre part à la partie de Caylus 1303 pour avoir la double révélation.
Le traître et le bourreau ayant tous les deux pris place autour du plateau.
Le bourreau, récidiviste, nous administra plusieurs corrections.
Le traître quant à lui, boira sa satisfaction jusqu’à la lie puisque comme tout traître il se verra trahi à son tour. Je ne les citerai pas pour préserver leur réputation. Mais les plus observateurs d’entre vous auront saisi pour l’un, les indices textuels parsemés récemment, et pour l’autre, une subtile allusion visuelle dans la dédicace du jeu qui lui a été remis pour le remercier d’avoir organisé le week-end.
Quant à la partie, j’ai été nul à chier et m’en suis mordu les doigts pendant de nombreuses heures.
Oui la partie a duré trop longtemps. Mais c’aurait pu être pire puisqu’au moment où nous rangions les éléments dans la boîte de jeu, un groupe de joueurs téméraires déjà signalés amorçaient seulement, je crois, la fin de leur premier tour de jeu…
Le reste de l’après-midi je le passais à attendre le dîner, à tenir la jambe à @MastermindM qui s’était lancé dans un cours magistral de Race for the Galaxy, suivi avec attention par un @deogracias hagard, sans doute attiré par les cartes et la perspective de découvrir un nouveau jeu de plis révolutionnaire. En vérité ces deux-là m’étaient bien sympathiques. Il restait de la bière et je n’avais plus mal au genou.
Ça a été aussi un des moments où j’ai pris le temps de me poser tranquillement auprès de madame @proute, avec qui je pouvais enfin discuter de vive voix après tant d’années. Saisissant un ramollissement passager, elle a tenté de me saigner de 60 balles, mais là encore c’est une histoire sur laquelle je choisis de jeter un voile pudique.
Tout ceci nous mène petit à petit au repas ( ou la première d’une longue série d’interruptions de l’épique partie de Trinidad). On a mangé une soupe qui ressemblera à la panacotta du lendemain midi. C’est tout ce que j’ai à dire je crois. Si ce n’est qu’il fallait mettre de la crème dedans, parce que c’était meilleur.
Ah si ! A la fin du repas je suis allé m’incruster à la table de @Docky pour vérifier la légende selon laquelle il serait adorable. Ce qui m’a permis de parler un peu avec @fdubois et Vianney, pour leur offrir généreusement quelques instants de distraction, sachant qu’ils allaient être encore séquestrés pendant encore au moins quatre heures sur leur partie de Trinidad…
S’en suivra la mise aux enchères de tous les jeux apportés par de nombreux joueurs généreux. Tout est parti. @palferso fait une merveilleuse Maryse de téléachat. Je me choisis le rôle de Pierre Bellemare, mais objectivement chacun conviendra que c’était probablement l’inverse.
Avant qu’on aille tous se coucher, je profiterai de la naïveté de @kaiser-sauze et @bill-baroud et de leur envie de découvrir Les châteaux de Bourgogne pour leur imposer la version moche, triste, délavée et plate. Je prétexterai jusqu’au bout mieux l’aimer ainsi, mais mon véritable objectif sera de tester leur motivation à apprécier le jeu. De ce duo de compères, c’est celui que j’ai cité en second qui va m’impressionner le premier. Il a passé toute l’explication à faire mine de ne rien écouter, en regardant ailleurs avec une provocation ostentatoire. Et pourtant il a tout compris et ne s’est presque rien fait répéter.
Wahou ! Nom d’un professionnel ! Je n’avais encore jamais vu un tel exploit. Par modestie, et probablement gêné par mon admiration il fera à la fin un enchaînement de mauvais choix précipitant sa défaite. Quelle classe !
@Chakado, n’ayant décidément pas la même classe, me volera une victoire que j’avais pourtant bien méritée, s’accrochant assez piteusement à une succession de points de règles relatifs au bris d’égalité.
J’ai gagné. Non t’as gagné. Ah non j’ai gagné ! Ah non c’est moi… attends peut-être que c’est toi… bah non.
Quand je pense que j’ai embrassé ce mec !
Ai-je écrit que j’étais allé me coucher après cette partie ?
Hé bien j’ai menti. Puisqu’il n’y a rien que j’aime tant qu’éclater de rire sur une terrasse à 3h du mat de façon sonore, je suis allé discuter dans le froid avec @prosper_manganate qui m’a fait de nombreux aveux plus ou moins gênants, suite à quoi nous nous sommes échangés quelques erreurs de jeunesse.
Entre temps la partie de Trinidad s’était achevée après 6 tours et 6 heures de jeu. Oui, 6 tours. Pour les non-connaisseurs : il s’agit du mode “partie courte”.
Le lendemain je n’avais rien prévu, j’abordais la journée avec innocence quand je me suis fait cueillir par un joueur aux aguets dont je tairai le nom mais qui avait la particularité de se déplacer en permanence avec trois ou quatre PJPC (petits jeux de plis à la con) japonais ou allemand sous le bras. Et probablement dans les poches. Dans le dos. Dans ses chaussettes. Toutes techniques bien connues de dealer.
La came à refourguer cette fois était selon ses termes “LE jeu de plis qu’il fallait absolument localiser”.
Entendez bien : celui-là entre tous ! D’après une confrérie obscure d’amateurs de jeux de plis dont il semblait l’émissaire.
Nous avons donc fait une explipartie de Vivo.
– “Alors c’est un jeu de plis où il faut suivre la couleur demandée mais avec des chiens dans une chorale”.
Quel week-end ! Mais quel week-end !
@docky et @palferso sont mes témoins (preuve que leur partie de Trinidad était terminée). Mais moi j’ai besoin de le coucher par écrit pour rendre tout ça bien réel.
Après ça je me suis senti si sale que j’ai ressenti un besoin impérieux de jouer à un bon jeu de plis.
J’ai vu qu’une partie de Brian Boru se lançait. Elle affichait complet donc pour m’insérer j’ai expulsé manu militari @mastermindm et @rodenbach qui sont pourtant des personnes que j’apprécie mais c’était l’état d’urgence, cas de force majeure, cosa nostra, alerte enlèvement, que sais-je encore.
Dans un élan prodigieux je ne sais pas ce qui m’a pris et j’ai même gagné la partie, pécho la princesse du Danemark et refilé Ouaf le chien à ce traître de @Potrick !
Et dans la foulée, avec les mêmes partenaires nous avons fait découvrir Kami à @akajou, ce jeu de pli soi-disant un peu nul que je lui avais vendu la veille dans un honteux boniment de foire à l’andouille. Et en fait c’est très bien. Comme d’habitude ça dépend qui explique et avec qui on joue.
C’est toujours la même histoire.
Parce que dans le jeu sur table, c’est ceux qui sont autour de la table qui comptent. Et sur cette partie comme sur les autres tout le monde avait été impeccable. Je n’ai pas cité tout le monde à chaque fois mais j’ai eu le plaisir de jouer avec tout le monde.
Tout le monde excepté @thierry-lefranc-0 avec qui j’ai peu parlé mais qui n’était jamais bien loin par sa présence. Celui-là est un sacrée animal ! Faut le voir pour le croire. Et encore : d’après ses propres termes, il était en rodage.
Et à la fin les effusions, comme à l’arrivée.
Ah ben oui bien sûr, ne signalons pas que c’est moi qui ai gagné avec un brio qui ne souffre pas le doute ! Malgré le (petit) manque de fraternité d’âme dont tu as fait preuve même si je dois le dire, il y en eut assez pour que tu participes activement à la victoire.
L’interface m’annonce que j’ai distribué trop de cœurs pour aujourd’hui. Serait-ce l’indice que tout fout le camp, même le droit à la gratitude et au compliment ? Donc, je l’écris furtivement mais très sincèrement, El Payo, merci pour ce compte-rendu top moumoute et drôle à souhait.
Mais pourquoi il se faire rare, ç’t’andouille d’ @el-payo. Quel talent.
Néanmoins : Vianney c’est @meeeuuhhhh.
Et il n’a pas participé à Trinidad, puisque c’est moi qui me suis fait balader par mes adversaires du début à la fin de cette aventure de la création de Buenos Aires.
Rendons à César sa salade.
Je suppose que Meeeuuhhhh est un illustre bourguignon d’origine. À notre arrivée vendredi après-midi, dans les pâturages avoisinants, même les vaches l’acclamaient et scandaient son nom. Si ce n’est pas un signe…
Je t’ai débloqué plus de cœurs, c’est mérité (et pour la bonne cause)!
Ahhh @el-payo mais qu’elle compte rendu magistral l’ambiance est franchement bien rendu par contre non je ne planque pas de petit je à la con dans mes chaussettes ni dans mon calbute, j’en ai juste disséminé sur toute les tables pour au final augmenter le nombre de membres de la secte TT (entendez trick taking)…
D’ailleurs t’as pas payé ta cotisation de 350€
Et t’en as même inopinément “oublié” sur place, tels des flyers de propagandes discrètement disséminés…
J’ai joué à Focus, j’ai un peu déstabilisé mon fils en mettant du rythme dans le jeu pour que ma mémoire ne me lache pas et j’ai gagné… 2 parties sur 3… enfin.
Et 2 parties de Foret mixte avec les 2 extensions…
Cela change le jeu car il y a une grande dilution des cartes (on enlève 40% du jeu à 2 joueurs.) Mon fils joue souvent les papillons, j’essaye de me démener… les arbustes sont une alternative aux champignons, j’imagine qu’en avoir 2 du même type permet de nouvelles possibilités et de “moteur”… J’aime toujours beaucoup le jeu.