Dune Imperium - Insurrection : Bon, c’est toujours Dune, donc c’est très bien. Les modifications apportées ont du sens, mais rien qui justifie de passer à cette nouvelle version si on a déjà l’original et quelques extensions… Je m’interroge sur la nécessité de cette V2.
Je n’y ai pas rejoué, par contre hier soir j’ai fait une partie de Dune Imperium premier du nom, eh ben c’est toujours aussi bien.
Bref, ça confirme mon diagnostic : si vous ne possédez pas Dune Imperium, précipitez-vous sur Insurrection. Si vous possédez déjà Dune Imperium, c’est tout à fait OK de faire l’impasse.
Once upon a draft : Je n’en attendais rien et j’ai été plutôt agréablement surpris. L’univers de conte de féés tordu aide beaucoup. Le fait qu’on score à la fois avec sa propre main et avec les cartes des autres fait que tout se vaut et s’équilibre assez naturellement, mais ça génère quelques beaux moments de couinage. J’ai beaucoup aimé.
J’ai dû en faire une seule autre partie depuis, j’ai apprécié, mais je crois que ce que je retiens du jeu ce sont surtout les illustrations absolument charmantes. Le reste est plus anecdotique, pas mauvais mais pas mémorable.
Courtisans : Pareil, je n’en attendais vraiment rien, ça me paraissait trop simple et classique sur le papier, et je dois reconnaître que ça marche sacrément bien. Dans le genre jeu d’enfoiré en petit format, ça se pose là, difficile de faire plus efficace dans le ratio complexité des règles / durée de partie / plaisir de jeu et rebondissements dans la partie.
Celui-là a beaucoup été rejoué, parce que c’était très efficace dans le genre jeu d’enfoiré, et qu’on manque de jeux un peu “méchants” ces temps-ci. Je m’en suis un peu lassé à force de le ressortir, mais il a bien fait son taf.
Luz : Dans la grande série des jeux de plis avec un twist, je demande celui où on ne voit pas ses cartes ! Là aussi, ce qui n’aurait pu n’être qu’un gimmick génère en fait de vraies sensations de jeu, et permet en particulier de préparer de jolis petits coups de p**e en faisant “chuter” un joueur qui n’a aucune idée de ce qui lui pend au nez.
Comme souvent avec ce genre de jeu de plis, il faut voir s’il est capable de tenir sur la durée (je me suis vite lassé de Cat in the Box par exemple, passé la découverte ultra-enthousiasmante), mais vraiment c’est à essayer.
Pas rejoué depuis, même si je ne dirais pas non à une partie, mais j’ai l’impression quand même que c’est “un jeu de pli de plus”, sans doute un peu meilleur que la moyenne, mais pas assez fou pour devenir le classique qui s’installe.
Link City : Une belle manière d’implémenter un Sim-City-like, ça change des jeux de construction de ville habituels, puisqu’ici on va procéder par association de mots pour décider de l’adjacence ou non de bâtiments. Un mélange entre Suburbia et So Clover. C’est top, ça génère de la discussion, et à la fin on a envie de prendre notre petite ville unique, un peu bancale, en photo. Il manque un petit quelque chose pour en faire un As d’Or, il faudrait peut-être un peu plus d’enjeu ou de tension, mais vraiment c’est réjouissant.
Celui-là s’est bien installé chez moi, c’est devenu un petit classique qui sort facilement pour créer de la discussion. Comme avec les jeux types Dixit, c’est mieux d’y jouer avec des groupes différents, mais franchement il a quelque chose de frais, ce jeu.
Château Combo : Comme tout le monde, je succombe à la hype. Ce n’est certes pas un jeu qui me fera me relever la nuit, mais on a l’impression d’avoir atteint le paroxysme du petit jeu de “tableau building” dont on a été inondé ces dernières années. C’est simple, c’est fun, et c’est plutôt beau (on se surprend à s’attacher au thème et à faire attention aux personnages, comme le fait que le Bâtard est le seul blason “noble” du village et ressemble comme deux gouttes d’eau au Prince etc.)
Encore un classique qui s’est bien installé, quasiment le 1er jeu auquel on pense quand on a 30 min à tuer. C’est l’équivalent d’Harmonies : ultra-classique, rien de révolutionnaire, mais particulièrement bien édité et efficace, qui fait que ça devient la référence du genre. Ça n’a rien de bouleversant mais c’est super agréable.
Les Aventuriers du Rail Legacy : je ne sais pas, j’étais dans une humeur “tiens, j’ai envie de faire un legacy comme au bon vieux temps des Pandemic” et j’ai jeté mon dévolu sur Les Aventuriers du Rail.
Bien m’en a pris, parce que c’est vraiment réjouissant. Même les premières parties en mode blitz sont drôles et tendues (belles idées d’adaptations de règles pour rendre le jeu original encore plus dynamique). On pourra reprocher le côté un peu artificiel des règles qui s’empilent au fur et à mesure qu’on ouvre des boîtes (dans le sens où on est vraiment en mode “nouvelle règle !” sans que cela forme un tout très cohérent avec les règles déjà présentes). On n’est pas non plus sur une narration folle, mais bon, personnellement je ne joue pas au Aventuriers du Rail pour l’histoire. On découvre des petites twists, on dévoile la map, on se tire la bourre, bref on s’amuse comme des petits fous avec le groupe.
Campagne terminée, c’était chouette d’avoir un groupe motivé qui permettait de jouer très régulièrement et d’enchaîner les parties. Un très bon legacy, sans surprises incroyables et avec empilement de règles artificiel, mais c’est suffisamment bien fichu pour créer de très bons moments et ça restera un super souvenir (d’autant plus qu’un de mes camarades de jeu, fan absolu des Aventuriers du Rail, est décédé depuis
)
Tsuro : Mais comment j’ai pu passer à côté de ce classique toutes ces années. Malgré son apparence classieuse de jeu traditionnel chinois, c’est du jeu de bar à jeux : un jeu d’enfoirés expliqué en 30sec et joué en 10min, on a envie de remettre le couvert tout de suite après, ça chambre, c’est tout con et c’est trop drôle.
Il continue de sortir de temps en temps en tant que jeu déconne. Point trop n’en faut, mais ça crée l’ambiance et les éclats de rire qu’il faut pendant 10 min (tout ça avec son décorum chinois tradi ultra-sérieux, ça me fait délirer).